Opéra de Montréal
Bien ancré à Montréal, aux confluents des cultures nord-américaine et européenne, l’Opéra de Montréal agit comme catalyseur de la créativité artistique de la ville et célèbre le riche héritage vocal québécois et canadien, en faisant vivre l’opéra dans tout ce qu’il a de plus diversifié et audacieux. Des grands canons du répertoire lyrique à de nouvelles œuvres d’ici et d’ailleurs, en passant par son programme de perfectionnement pour les meilleurs jeunes chanteurs canadiens et son engagement fort dans la communauté et dans l’éducation, l’Opéra de Montréal propose des événements lyriques inoubliables, où tous sont accueillis chaleureusement et se sentent les bienvenus.
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Il aura fallu près de 30 ans au compositeur allemand Richard Wagner pour compléter sa tétralogie Der Ring des Niebelungen, communément appelée le Ring, une saga démesurée qui consiste en quatre opéras totalisant une quinzaine d’heures de spectacle. Das Rheingold (L’Or du Rhin) que propose actuellement avec panache et inventivité l’Opéra de Montréal à la Place des Arts, constitue la première partie d’une œuvre insensée faisant fi de tous les codes du genre. On dit d’ailleurs de la musique de Wagner qu’elle est le heavy metal de l’opéra.
C’est avec le célèbre Rigoletto de Giuseppe Verdi que l’Opéra de Montréal a ouvert sa nouvelle saison hier soir à la Salle Wilfrid Pelletier. Habitué du grand spectacle, l’organisme a encore misé sur une superproduction montée dans un esprit classique pour offrir du grand spectacle à son public (les deux dernières saisons s’étaient ouvertes sur Aida et Tosca).
Nouvelle production hier soir à la salle Wilfrid Pelletier où l’Opéra de Montréal a présenté Roméo et Juliette de Charles Gounod avec une envie de terminer cette nouvelle saison, qui fut très éclectique, en beauté. Retour sur un spectacle volontairement traditionnel et en grande majorité canadien.
Créé pour la première fois en 2011 à Toronto, l’opéra Svadba (« mariage ») d’Ana Sokolović est présenté toute cette semaine en première montréalaise par l’Opéra de Montréal au Théâtre de l’Espace Go.
L’opéra JFK de David T. Little sur un livret de Royce Vavrek, dont la première mondiale avait eu lieu en 2016 au Texas a pris ses quartiers à la salle Wilfried Pelletier pour quelques représentations. Retour sur la première d’un spectacle auquel on est peu habitué.
L’Opéra de Montréal propose cette semaine, à la salle Wilfrid-Pelletier, son deuxième opéra de la saison, La Cenerentola, de Gioachino Rossini, un opéra rafraichissant et porté avec beaucoup d’humour par le casting choisi. L’opéra raconte l’histoire de Cendrillon avec cependant quelques petites différences par rapport au conte dont on a l’habitude : la belle-mère marâtre est absente et c’est le père de la jeune fille qui prend cette place, la chaussure de verre est remplacée par un bracelet scintillant et la bonne fée est ici un magicien.
Comme l’année dernière avec Aida, l’Opéra de Montréal a choisi d’ouvrir sa saison hier soir avec une superproduction, le classique Tosca de Giacomo Puccini, et reste ainsi dans la lignée de la dernière saison qui s’était conclue en mai dernier avec La Bohème, un opéra tout aussi connu du même compositeur.
Samedi soir avait lieu la première de La Bohème à la salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts. Célèbre opéra de Puccini, il a été cette fois-ci revisité par le metteur en scène Alain Gauthier et le chef d’orchestre James Meena. Présenté à guichet fermé, nous avons tout de même eu la chance d’assister à la générale jeudi soir et l’enthousiasme général à l’issue de cette dernière répétition témoigne d’une version plutôt convaincante avec des solistes particulièrement éloquents.
C’est lui qui réalise les décors, donc le fameux mur de Another Brick in the Wall – L’Opéra, dont la création mondiale par l’Opéra de Montréal est attendue samedi prochain, le 11 mars, à la Place des Arts.
Cette œuvre, qui prend ses idées des écrits de Georges Bernanos est tirée du répertoire du compositeur français François Poulenc. Soixante ans, presque jour pour jour, nous séparent de la grande première de cette œuvre composée en 1953 et jouée pour la première fois le 26 janvier 1957.