« Le théâtre d’Arthur Miller se situe rarement du bon côté des choses… La pièce demande du souffle… », confie la metteure en scène Lorraine Pintal qui, dix ans après « Les sorcières de Salem », se mesure à nouveau avec Vu du pont au dramaturge américain le plus joué ici avec Tennessee Williams. Et cette fois encore, la production porte sa signature distincte, éclairée, vive et avisée, d’une belle maturité, dotée d’une sensibilité artistique qui nourrit à merveille ses acteurs.