Le malambo est la deuxième danse nationale en Argentine, juste après le tango. Il tire ses origines, remontant au 17e siècle, de la tradition des gauchos, ces cowboys argentins qui se mettaient au défi en s’exprimant par la cadence virile de leurs talons de bottes et de leurs tambours. Pour un seul soir, ils étaient 12 descendants des gauchos, exclusivement mâles, sur la grande scène de la salle Wilfrid-Pelletier avec ses 3 000 places et la testostérone dans le plafond.