Il est 18:00 et je sors d’un spectacle. Je quitte la salle pour rejoindre les trottoirs bondés d’une Montréal diurne sur laquelle le soleil plombe toujours. Ça arrive rarement. En même temps, ça arrive aussi rarement que le spectacle en question soit en fait une session d’enregistrement, devant public, dans une friperie, d’un des plus gros rappeurs de toute la francophonie venu s’allier les talents locaux. Pour mieux comprendre, remontons l’heure un peu.