Amaranthe au Théâtre Fairmount | Un véritable party (même sans Jake E)

Pour une troisième fois en 13 mois – une deuxième en tant que tête d’affiche -, le groupe métal électro suédois Amaranthe a fait un arrêt à Montréal samedi soir dans le cadre de la promotion de l’album Massive Addictive paru l’an dernier.

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Après le Métropolis (en première partie de Within Temptation) et le Théâtre Corona (leur première tournée nord-américaine), c’était au tour du Théâtre Fairmount d’accueillir la formation européenne, où on a annoncé salle comble.

C’est toutefois sans le chanteur Jake E qu’Amaranthe s’est produit, absent de la tournée nord-américaine pour des raisons familiales. Chris Adam de Smash Into Pieces s’amenait en renfort pour assurer la voix masculine chantée et ainsi accompagner la vocaliste Elize Ryd et le scream Henrik Englund, qui était quant à lui absent lors du passage du groupe au Théâtre Corona au printemps.

La voix d’Adam n’est toutefois pas du même registre que celle de Jake, beaucoup moins claire et moins mélodique. Mais au moins, on a droit à un chanteur sur scène plutôt qu’une piste sonore pour couvrir les parties de Jake.

On a eu droit exactement au même spectacle que celui présenté au Théâtre Corona en mai, à une ou deux chansons près.

Digital World et Trinity ont lancé la soirée de façon très énergique et cette énergie n’a jamais baissé d’un cran. La proximité du groupe avec la foule grâce à la configuration de la scène du Théâtre Fairmount a permis d’offrir une véritable connexion entre tout ce beau monde réuni en ce samedi soir.

En 1h30, le sextet a défilé près d’une vingtaine de morceaux tirés de leurs trois albums, Amaranthe, The Nexus et le plus récent, Massive Addictive.

Les Hunger, Invincible, 1.000.000 Lightyears et Afterlife des deux premiers albums ont fait sauter le public, même qu’Electroheart a donné lieu à un moshpit devant la scène.

Comme il y a un côté électro bien présent dans le métal assez unique d’Amaranthe, les éclairages étaient plutôt colorés et fort dynamiques, accompagnant à la perfection chacune des chansons.

Si l’énergie n’a jamais baissé d’un cran, certaines ballades se sont tout de même faufilées dans la grille de chansons, dont True, le plus récent single du groupe, et Over and Done, toutes deux tirées de Massive Addictive. Pour Amaranthine, un succès de la première heure, la foule s’est transformée en chorale à la demande d’Elize Ryd.

Amaranthe a gardé les gros canons pour le rappel, entamant le tout avec The Nexus, une favorite des fans, puis enchaînant avec Razorblade, Dynamite et Drop Dead Cynical.

Jake E a certes manqué durant cette soirée, mais au final, on retiendra surtout qu’un spectacle d’Amaranthe – même si le groupe en était à son quatrième spectacle en autant de soirs – c’est un véritable party.