Festival de jazz d’Ottawa | The Bad Plus et The Herbaliser
En ce deuxième vendredi du Festival de jazz d’Ottawa, le jazz traditionnel faisait face au jazz expérimental.
La soirée commence de façon plutôt tranquille. Une foule plutôt petite est rassemblée au Parc de la Confédération, ce qui n’est pas surprenant avec les averses de pluie qu’il y a eu tout au long de la journée.
The Bad Plus
Sur la scène, on retrouve d’abord The Bad Plus, qui a un son jazz traditionnel. Le groupe comprend trois musiciens: Ethan Iverson au piano à queue, Reid Anderson à la contrebasse et David King à la batterie.
Le trio américain commence avec la chanson Pound for Pound, et continue avec Wolf Out, des extraits de leur nouvel album Made Possible.
Leur performance est un jam intime entre musiciens, ce qui plait bien à la foule. Il y a très peu d’interaction avec la foule; la musique parle pour soi-même.
Toutefois, lorsque le bassiste Reid Anderson s’adresse à la foule, il le fait avec un air plutôt sérieux tout en étant très comique. « Cette chanson parle de feelings. Elle s’appelle I Want to Feel Good, Pt. 2 », dit-il.
De plus, Anderson nous parle de la chanson 1972 Bronze Medalist et partage l’histoire d’un bonhomme français qui s’appelle Jacques.
Jacques a gagné la médaille de bronze aux Jeux olympiques en haltérophilie. Anderson nous confie que c’est ce bonhomme qui a inventé l’expression YOLO. La foule est éclatée de rire.
Le batteur David King est très impressionnant et on s’amuse à le regarder jouer. Pendant certaines chansons, King va sortir des objets au hasard et les utiliser pour battre ou frotter ses cymbales. Il a sorti une balle rouge et ce qui ressemblait à un morceau de plastique (qui ressemblait à un contenant de margarine).
Le groupe joue plusieurs chansons, incluant Inevitable Western, Rhinoceros Is My Profession, Dirty Blonde et Re-Elect That.
Anderson commente sur la température et il remercie l’équipe du festival qui a travaillé toute la journée dans la pluie. Il remercie ensuite la foule et nous annonce que nous allons tous recevoir un autocollant d’un parapluie doré.
Le groupe continue en chantant une chanson, où il parle de la pluie, et que la formation a des disques à vendre à la tente de marchandise. Anderson est très charmant et la foule l’aime bien.
Le groupe revient pour un rappel d’une chanson. Une performance parfaite pour les amateurs de jazz traditionnel.
The Herbaliser
Sous la tente OLG, on retrouve une grosse foule qui attend The Herbaliser avec impatience.
Le groupe, originaire de Londres (Angleterre), mélange plusieurs styles de musique, incluant le jazz, le hip-hop, le funk et le soul.
Le show part du bon pied. Les musiciens sont très énergiques, surtout les deux joueurs de saxophone et le trompettiste. Ces derniers dansent, sautent et motivent la foule à faire de même.
Dès la troisième chanson, le MC canadien Ghettosocks monte sur la scène pour se joindre au groupe. Pour la prochaine chanson, MC Timbuktu se joint à Ghettosocks. Ces derniers dansent et encouragent les gens à faire la même chose.
Rendu à la fin de la performance, c’est littéralement un immense party de danse. On dirait que nous sommes à un autre festival et non au festival de jazz. Un groupe très divertissant!
Pour le rappel, le groupe joue cinq chansons. On dirait qu’ils ne veulent pas arrêter de jouer!
En général, une soirée agréable qui explore les extrêmes de la musique jazz.
Photos en vrac (par Greg Matthews)
The Bad Plus
The Herbaliser
- Artiste(s)
- The Bad Plus, The Herbaliser
- Ville(s)
- Ottawa
- Catégorie(s)
- Festival, Jazz/Blues,
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