Moonface

Critique | Moonface au Il Motore de Montréal

Co-leader de Wolf Parade tout en menant deux projets en parallèle (Sunset Rubdown et Swan Lake), Spencer Krug – qui se présente désormais sous le nom de Moonface –  est venu présenter ses nouvelles pièces, seul au piano, devant une foule aux oreilles attentives, lundi soir au Il Motore.

Photo par Richard Mercier.

Photo par Richard Mercier.

Un peu après 22h30, avant que le Montréalais d’adoption ne joue ses premières notes au piano, il a expliqué pendant une bonne minute ses péripéties en Finlande lorsqu’il s’est adjoint du groupe expérimental Sinai le temps de quelques spectacles en Europe et aux États-Unis (aucun au Canada en raison des problèmes de visa de Sinai) et d’un nouvel album très recherché.

Durant les journées glaciales, il a composé de nouvelles chansons et joué aux échecs devant son ordinateur.

Pendant 75 minutes, donc, il a livré 9 morceaux. Il paraissait fatigué mais content de revoir son public montréalais en échangeant quelques mots entre chaque pièce.

C’était un vrai privilège pour les fans d’écouter Spencer Krug performer au piano, lui qu’on voit plus souvent qu’autrement devant ses synthétiseurs.

À trois reprises, il caractérisait ses chansons de « cheezy » mais en réalité elles étaient très recherchées musicalement à un tel point qu’on se demandait comment il a pu composé celles-ci aussi rapidement ?

On y retrouvait lusieurs références à l’amour, la religion et la nostalgie de quitter Montréal pour Helsinki. De nombreuses figures de style apparaissent dans ses textes.

Il ne fallait pas avoir de grandes attentes : pas d’invités surprise, ni rappel, ni reprises de ses plus grands succès. Uniquement Spencer Krug, son piano, une lumière projetée sur lui et un silence qui a fait beaucoup de bruit.

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