Benson Boone au Centre Bell | Mr. Electric Blue

Après une performance électrisante au Festival d’été de Québec en juillet, l’auteur-compositeur-interprète et gymnaste à ses heures Benson Boone continue sa grande séduction au Québec en livrant un show époustouflant le 30 aout au Centre Bell dans le cadre de sa tournée American Heart.

* N.D.L.R.: Nous nous excusons pour l’absence de photos contenues dans cet article. Le management de Benson Boone a refusé l’accès au spectacle aux photographes de presse, sous la promesse qu’un « photographe de tournée nous enverrait les photos approuvées pour le spectacle de Montréal », promesse non tenue, plus de 48h après le spectacle.

 

Dès le début de son concert qui affichait complet, on comprend tout de suite que Benson Boone est né pour la scène. Après une attente de plus d’une demi-heure interminable pour les fans fébriles et un teaser où il se met en scène avec son faux agent, le « Freddie Mercury de la génération Z » surgit enfin de sous la scène avant de faire son premier salto arrière d’une longue série.

Vrai diable sorti de sa boite, Benson Boone gardera une énergie incroyable tout au long du concert, en mouvement perpétuel d’un bout à l’autre des deux scènes reliées par une passerelle que l’artiste semble considérer comme une piste de décollage.

Parce que le chanteur américain ne se contente pas de chanter ses chansons, il les vit de tout son corps, fidèle à sa performance au FEQ. Avec une facilité désarmante, il fait des salto arrière à partir de n’importe quelle structure, plateforme ou piano à queue. C’est le cas notamment pendant la chanson Slow It Down dans la première partie du spectacle. Sa complicité avec le public est également évidente, à la fois charmeur et comique, comme en témoignent ses questions à l’auditoire et ses poignées de main fréquentes à la foule du parterre.

Après une première partie dynamique avec des chansons de son dernier album American Heart et deux de Fireworks and Rollerblades, Benson Boone réapparait sur un lustre géant suspendu dans les airs et semblant être propulsé par des feux de Bengale avant d’entonner Mystical Magical. L’hystérie provoquée par cette apparition effectivement mystique et magique entraine même le fameux lancer de soutien-gorge aux pieds du chanteur pendant Pretty Slowly. Cette deuxième partie du concert prend alors une tournure davantage émotionnelle avec l’interprétation des chansons plus nostalgiques « In The Stars et Take Me Home.

La troisième partie commence en force avec une nouvelle tenue pour Benson, qui montre fièrement son torse musclé sous une veste sans manches rouge et un pantalon assorti, sans oublier sa ceinture en strass rouge à la boucle en forme de coeur. C’est dans une explosion de confettis de la même forme et aux couleurs du drapeau américain que l’artiste entonne Young American Heart. Le public ne peut s’empêcher de danser sur Mr. Electric Blue, qui semble définitivement décrire Benson. Celui-ci reprend ensuite Shallow de Lady Gaga et continue dans cette tonalité plus mélancolique avec la touchante Momma Song, lors de laquelle sont projetées à l’écran des vidéos de son enfance tirées du clip éponyme. Les larmes de la mère à mes côtés témoignent de l’émotion ressentie dans la salle. Le chanteur termine son spectacle par le hit Beautiful Things, où Benson Boone peut montrer son registre et sa très grande puissance vocale.

Sous les acclamations de la foule, il réapparait pour un rappel où il interprète Cry tirée de son album Fireworks and Rollerblades. Avant de disparaitre, l’artiste descend de scène et prend le temps, dans un dernier élan, de toucher les mains de tous les fans au premier rang du parterre, suivi par l’agent de sécurité qui peine à suivre la cadence de Benson.

Après cette performance époustouflante, la réputation de bête de scène de l’artiste américain n’est plus à faire, lui qui sait enflammer la foule avec son énergie et sa voix incroyables, mais aussi avec sa drôlerie et son charme remplis d’humanité. Face à un succès aussi rapide, on peut vraiment dire, comme dans la chanson Mr. Electric Blue, You’ve got it.