crédit photo: Pierre Langlois
Camera Obscura

Camera Obscura au Théâtre Fairmount | Injection rafraîchissante de mélodies indie pop

Cela fait un bail que le groupe de pop indie écossais de Glasgow Camera Obscura ne nous avait pas rendu visite. C’est devant des fans déjà conquis qu’ils se sont produits au Théâtre Fairmount vendredi. Notre photographe Pierre Langlois s’y trouvait. Retour en photos sur l’évènement.

Joli départ avec la rêveuse Liberty Print. Les voix flottent, dérivent doucement jusqu’à ce que la guitare et les percussions mènent la charge. Impossible de ne pas se mettre à bouger. De la good vibe à l’état pur.

La musique de Camera Obscura n’est pas sans rappeler celle de Belle et Sébastien, une musique douce pour les oreilles, intemporelle avec un parfum suranné.

Le public se dandine sous la musique entraînante du band, on en oublie que les sujets traités sont souvent sérieux : chagrins, solitude, liaisons qui ne finissent pas toujours bien, etc. Leurs textes posent des questions sans réponse, tentent de cerner le sens de la vie sans regret : aimer intensément, assumer ses rêves quitte à en payer le prix. La bande sonore parfaite pour un film romantique. Rarement survolté, le groupe nous sert tout ça à travers des chansons légères qui bougent bien, gardant le niveau d’énergie constant tout au long de la performance.

Suite à la mort de son claviériste Carey Lander, Camera Obscura est disparu pendant quelques années. Ils doivent leurs retrouvailles à Stuart Murdoch, qui les a invités à se joindre au Boaty Weekender, une croisière musicale autour de la Méditerranée à bord du Norwegian Pearl. Ce festival leur a rappelé ce que leur formation signifiait pour les fans et a déclenché une nouvelle vague d’écriture de chansons. La soirée au Fairmount nous a convaincus! Ils sont de retour, plus forts et plus cohérents que jamais.

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