crédit photo: Marie-Claire Denis
Chromeo

Chromeo au MTELUS | Retour au bercail triomphant

Chromeo était en concert hier soir au MTELUS, «Chromeo-oooooh-oh. Chromeo-oooooh-oh» C’est le chant qui se met à bourdonner dès que les lumières de la salle se ferment, annonçant non seulement l’arrivée imminente du duo, mais aussi les couleurs des fans présents dans la foule: ils sont de longue date.

Pour contexte, ce chant, Chromeo-oooooh-oh, provient de l’ouverture de l’album Fancy Footwork, qui, mine de rien, date de 2007. Donc on a à faire à du monde qui connaissent plutôt bien le répertoire de Chromeo.

Les connaisseurs seront servis, la soirée couvrira largement la discographie du groupe et ramènera de temps à autres des succès clés de leur carrière, Tenderoni, entre autres. Là on va délaisser la rigueur journalistique une seconde et y aller d’une opinion un peu enflammée mais TENDERONI C’EST UN ESTIE DE HIT ENCORE AUJOURD’HUI.

Bon, ça c’est dit.

Mais au-delà du fait que c’est toujours le fun d’entendre les succès souvenirs, dans le cas de Chromeo, ce que cette recette permet, c’est de vraiment remarquer l’évolution de leur son. Oui, il y a un fil conducteur assez clair à travers toute l’oeuvre, mais pour l’oreille avertie, la sophistication des nouveaux morceaux est flagrante par rapport au côté plus rough des débuts. La formule est similaire, mais elle s’est clairement perfectionnée avec les années.

Parlant de perfectionnement, clairement, les gars sont ça – perfectionnistes.

La sono de la soirée est imp-ecc-able, chaque note jouée ou chantée est on pitch, leur style est béton, leurs harmonies toujours justes, la mise en scène parait organique mais est certainement calculée au millimètre près.

Leurs classiques keyboards aux longues jambes féminines sont plus cool que jamais, le talkbox de P-Thugg est omniprésent et la guitare chromée de Dave 1 donne lieu à des jeux de lumières hypnotisants.

Bref, les p’tits gars de Brossard sont rendu big et tout le monde présent, chantant, dansant en ce jeudi au MTELUS célèbre ce succès.

Ric Wilson en ouverture

On va être transparents, on ne connaissait pas Ric Wilson avant hier soir. Mais si vous êtes du genre à avoir CAPOTÉ sur l’album de Kaytraminé, notre supposition serait que vous aller beaucoup apprécier le son de Wilson. Voguant entre le rap, le R&B et le funk, l’artiste, accompagné d’un guitariste et d’un trompettiste, a réussi à mettre toute de la foule de son bord dès les premiers instants grâce à un charisme et une bonne humeur hors de ce monde.

Et faut tout de même mentionner que la place avait déjà été préchauffée par les copains de Voyage Funktastique.

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