Lionel Richie

Lionel Richie et Earth, Wind and Fire au Centre Bell | Place à la danse!

Lionel Richie faisait un passage à Montréal hier avec Earth, Wind and Fire en première partie. Les artistes nous transportaient dans les années 70 le temps d’une soirée pleine d’entrain.

Pour profiter au maximum d’un concert de Lionel Richie, une chose est sûre : il faut être prêt à plonger tête première dans la sentimentalité et les extravagances. Avec les nuages de fumée, le feu, les montages vidéo et les faisceaux laser, on met le paquet pour la performance de la légende américaine.

Le sol de la scène s’ouvre et Lionel Richie apparait en chantant Hello. L’artiste envoie des baisers de la main à la foule tout émue. Deux guitaristes et un saxophoniste le rejoignent à l’avant-scène pendant Running With the Night pour encourager le public à danser et à applaudir.

« I love you too, darling, » dit Richie à une fan en délire avant de s’assoir au piano. Il continue dans sa lancée avec Easy, Truly et Stuck On You, pendant lesquelles son visage à l’écran est superposé à des couchers de soleil et des images de la galaxie. Le chanteur mise sur son charme de tombeur pour animer la foule. Il a partie gagnée. Les couples s’enlacent et se balancent de gauche à droite sur les airs romantiques de Three Times a Lady, de My Love et de Still.

Il faut s’y attendre, il y a de la guimauve. « You ladies are going to be Diana Ross and I’m going to be me, » dit Richie avant de chanter Endless Love. Il garde le silence pendant les parties de la diva américaine, laissant le soin aux femmes dans la salle de s’époumoner en récitant les paroles qu’elles connaissent par cœur.

Le chanteur propose également des moments plus entraînants. Toute la foule se lève pour danser avec lui sur Dancig On the Ceiling, Brick House et le medley de chansons de son groupe Commodores. « I haven’t seen dancing like that since 78! » s’exclame-t-il en essuyant la sueur perlant sur son front.

Les musiciens se donnent tout autant. Ils se mettent à genoux pendant leurs solos et exécutent des chorégraphies tout en jouant. Richie leur donne des tapes dans le dos et demande qu’on les applaudisse, une demande superflue étant donné que les acclamations du public sont déjà tellement bruyantes qu’elles enterrent parfois les musiciens.

Le concert se termine en grand. Pendant Say You, Say Me, le chanteur au piano s’élève en l’air avec des nuages de fumée et des faisceaux laser. S’ensuivent les hymnes We Are the World et All Night Long, que le public continue de fredonner bien après que les lumières se soient éteintes.

 

Let’s Groove avec Earth, Wind and Fire en première partie

« Let me hear an « Ohhh yeaaahhh! » », sortez vos paillettes et vos pantalons pattes d’éléphant parce que Earth, Wind and Fire fait la première partie du concert.

Plus de cinquante ans après sa formation, le groupe fait encore bouger le public. Accompagnés d’une dizaine de musiciens, les membres sont tout sourire pendant l’entièreté de la performance, dansant et tapant des mains avec la foule. Tromboniste, trompettiste, saxophoniste… Personne n’est épargné : tout le monde se laisse emporter par le groove et se joint aux chorégraphies sur scène lors de Sing a Song et Got To Get You Into my Life.

Entre les pas à droite, à gauche et les tours sur soi-même, on a aussi droit à un moment plus doux. Sur I’ll Write a Song for You, les lampes de poche illuminent le Centre Bell pendant que Philip Bailey chante en falsetto sur plusieurs octaves. Puis, le public récite à l’unisson les paroles de After the Love Has Gone et applaudit les mélodies languissantes du saxophoniste.

Earth, Wind and Fire redouble ensuite son ardeur. Les membres sont présentés un par un, chacun s’avançant à son tour et exécutant quelques pas de danse en entendant son nom. Au moment où on pense que la foule ne pourrait pas crier plus fort, le groupe enchaîne ses tubes Fantasy, Boogie Wonderland, Let’s Groove et September.

L’énergie est assez rock and roll pour un concert disco. Les solos de guitare de Verdine White sont accueillis chaleureusement par des acclamations et des sifflements, tandis que les tambourins sont lancés en l’air et les chorégraphies reprennent de plus belle.

On aurait assurément demandé un rappel si Lionel Richie ne s’apprêtait pas à monter sur scène. À la place, le groupe remercie la foule et quitte la scène sous un tonnerre d’applaudissements.

 

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