Leonard Cohen

375e de Montréal | Une expo sur Leonard Cohen au Musée d’Art Contemporain à l’automne 2017

Le Musée d’art contemporain de Montréal vient de faire savoir par voie de communiqué qu’une importante exposition sur l’auteur-compositeur-interprète Leonard Cohen se tiendra en ses murs à l’automne 2017, en collaboration avec la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal.

Véritable icône du patrimoine artistique de Montréal, tant francophone qu’anglophone, qui a su, comme les McGarrigle et les Wainwright, ne pas enfermer son art dans un ghetto, Leonard Cohen est en même temps une star planétaire adulée et respectée par un large public. Sa poésie est profonde tout en étant accessible et ses musiques sont accrocheuses dès les premières notes.

Cette exposition pluridisciplinaire, produite en exclusivité par le MAC, donnera le champ libre à un corpus d’artistes appelé à produire une œuvre spécialement pour l’événement. Ces artistes, tant locaux qu’internationaux, s’inspireront de l’esthétique et des thèmes récurrents se retrouvant dans l’œuvre de Cohen. Ils proviendront des arts visuels, de la performance, de la littérature, du cinéma et de la musique, pour offrir ce que le MAC décrit comme «une expérience dynamique, participative, globale et immersive», en même temps que «novatrice et originale».

Selon le directeur général et conservateur en chef du Musée, John Zeppetelli, «Leonard Cohen a constellé notre imaginaire collectif de réflexions et de chansons sur plusieurs sujets et thématiques qui nous touchent tous en tant qu’êtres humains. D’ailleurs, l’un des thèmes fondamentaux dans l’œuvre de Cohen – soit l’imperfection de la condition humaine – est clairement évoqué en sous-titre, par Une brèche en toute chose. Cette expression provient d’une chanson phare du répertoire de Cohen intitulée Hymne (Anthem). L’artiste y suggère que la rédemption et l’espoir sont toujours possibles, car c’est justement à travers cette brèche que la lumière pénètre et fait rayonner la vie».

La chanson, composée en 1992, dit dans sa version originale : «There is a crack, a crack in everything / That’s how the light gets in / That’s how the light gets in»

De son côté, le maire de Montréal, Denis Coderre, parle de Leonard Cohen comme d’«un ambassadeur exceptionnel de la ville de Montréal à travers le monde», s’avançant jusqu’à déclarer que cette exposition est «destinée à circuler dans de nombreux musées internationaux».

Le Musée d’art contemporain de Montréal, qui est une société d’État au même titre que la Place des Arts, assure depuis plus de 50 ans la rencontre avec des artistes québécois ou internationaux, sous toutes les formes d’expression artistique possibles, des plus pointues aux plus populaires.

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