Zone Homa 2015 | Lancement de la 7e saison

Zone Homa lançait, mardi dernier à la Maison de la culture Maisonneuve, sa 7e saison qui se tiendra du 16 juillet au 22 août 2015. C’est dans un décor tropical — chemises hawaïennes en guise de décorations — et une ambiance chaleureuse et festive que nous avons célébré l’arrivée de cette nouvelle mouture. Sans prétention et avec beaucoup d’humour, les porte-paroles de l’évènement, Léane Labrèche-Dor et Annick Lefebvre, nous ont présenté les différents artistes du festival.

Près de 40 créations et plus de 200 artistes seront présents tout au long de ce festival hors de l’ordinaire. Théâtre, danse, musique, projections extérieures et installations se côtoieront pendant six semaines. Six semaines de découvertes en tout genre. Zone Homa donne l’opportunité au public de découvrir de jeunes créateurs à l’imagination débordante. Ce festival récipiendaire du Prix de la Relève – Caisse de la Culture 2014 offre une superbe vitrine aux artistes de la relève qui ont l’occasion de présenter au public leurs nouveaux projets. Comme l’ont démontré les précédentes éditions, certaines de ces œuvres auront la chance de se retrouver dans les grandes salles de spectacles de Montréal.

 

Un petit survol de la programmation

On débute les festivités le 16 juillet avec Asticot un laboratoire théâtral portant sur le deuil. Suivra, dès le lendemain, L’Apologie du Prince Charmant, une co-création de danse qui explore la construction sociale du genre à travers les contes de Disney.

Puis on continue avec Y paraît, une pièce co-écrite par 10 auteurs dont Simon Boulerice, René-Daniel Dubois, Léane Labrèche-Dor et Rabii Rammal qui proposent tout autant de regards sur la génération Y. Pavlov une satire sur le conditionnement de l’interprète, 2 danseuses qui ont une relation amour haine avec leur métier, mais aussi entres elles et le public dans une chorégraphie de Natacha Filiatrault.

Le mois d’août offre une sélection tout aussi riche et diversifiée avec des titres comme Le tabarnak avec son chapeau de l’Américain Stephen Adly Guirgis, qui interroge la solidité de l’amitié et de l’amour. Ou Worcestershire Tragédie municipale de Gabrielle Chapdelaine qui s’est inspirée du fait divers racontant l’histoire de cette sauce au nom imprononçable.

En programme double, vous pourrez assister à un «théâtre d’objets rétroprojetés» avec Pixèle moi, me amor! suivi de la pièce Par la bouche de nos canons qui prend la forme d’un concerto à 2 voix.

Le voyage dans la lune – Odyssée Rock, clôturera le festival, un spectacle musical librement inspiré du film de Georges Méliès.

N’hésitez pas à visiter le site internet de Zone Homa pour découvrir la programmation complète et vous laisser emporter par la douce folie de ce festival. Les billets (entre 7 et 20$) sont disponibles dès maintenant..

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