crédit photo: Shanti Loiselle
Weezer

Weezer au Festivent 2019 | Mettre le feu à la foule

Le slogan de l’édition 2019 du Festivent Ville de Lévis, «enflammer l’été», prenait tout son sens, alors que Weezer a complètement mis le feu à la scène Loto Québec samedi soir devant un parc Champigny rempli à craquer.

 


 

Il y avait effectivement foule, probablement la plus grosse depuis le début des festivités, alors que River Cuomo, le frontman que nous n’avons plus à présenter débarqua sur scène accoutré comme un golfeur sur la joyeuse Buddy Holly du mythique Blue Album, enchainant presque immédiatement sur My Name Is Jonas.

Il était impossible de ne pas chanter en chœur avec les Californiens, qui ont déballé la plupart des plus gros hits de leur impressionnante discographie tels que Perfect Situation, Hash Pipe ou Beverly Hills, en plus de charmer avec les reprises de Africa par Toto, Take On Me de A-Ha ou encore de Happy Together offerte en mashup avec Longview de Green Day. Si Cuomo se plait à écouter les dizaines de milliers d’admirateurs présents sur le site du Festivent, nous l’entendons parfois s’adresser à nous dans un français approximatif et clair.

Au rappel, c’est la version « Barbershop » de Buddy Holly que les quatre garçons ont livré, nous impressionnant au passage par la qualité vocale de chacun, bien que durant la soirée, Patrick Wilson, Brian Bell et Scott Shriner se sont faits un peu plus discrets. Magnifique moment avant que Say It Ain’t So, l’une des chansons les plus attendues de la soirée, ne crée une explosion dans la foule.

https://www.youtube.com/watch?v=SoH7HeAVg5E&feature=youtu.be

Mort Rose

Pour ouvrir le bal, la formation montréalaise Mort Rose livra sa pop joyeuse, inspirée de Father John Misty et, parfois, de César et ses romains. Si l’on sent cette fusion qui réunit les quatre garçons du quatuor à gogo, à savoir Alexandre Archambault à la guitare et au chant, Christophe Charest-Latif à la basse, Julien Comptour au clavier et, occasionnellement, à la guitare, et enfin Mark Cool, aussi bien batteur que multi-instrumentiste, on la ressent tout autant dans leurs chansons qui donnent envie de danser le yaya.

Ils en profiteront, entre autres, pour jouer de tous nouveaux morceaux fortement inspirés des groupes rétro des années 60, avec un clin d’œil aux Classels en fin de piste avec la chavirante Ton amour a changé ma vie. Toute une mise en bouche pour ce qui attendait le public par la suite, avec la venue de Weezer.

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