The Real McKenzies

The Real McKenzies au Katacombes | Un avant goût de la Saint-Patrick !

Jeudi soir, c’était soirée punk folklorique aux Katacombes avec la venue du groupe de Vancouver, The Real McKenzies.

Il est 20 h, les gens se promènent un peu partout dans la salle, surtout près du bar où sont d’ailleurs accoudés quelques membres de The Real McKenzies. L’ambiance est détendue presque familiale.

À l’attaque !

Sans attendre, c’est le groupe Boids qui ouvre les hostilités. Un power trio qui joue du punk old-school à la Ramones. Simple mais efficace.

Le chanteur se permet quelques jokes entre les chansons et celles-ci s’enchaînent bien, toujours en mid-tempo ou presque.

Vers la fin du set, le groupe s’autorisera une chanson en mode hardcore, où le bassiste-chanteur s’égosille dans le micro en hurlant comme un damnée un truc comme ça « Wanezgeune flidegue » repris en chœur par le guitariste.

Mention spéciale pour le batteur et sa frappe hyper précise et percutante !

 

Tape des cuillères

Après une demi-heure de bon punk à l’ancienne, la salle sort doucement de sa torpeur et c’est autour du groupe Morgan de grimper sur scène.

La formation est intéressante car en plus de posséder le combo habituel guitare/basse/batterie, le chanteur détient un harmonica autour du cou et le quatrième membre – un certain Irishman – joue de la washboard avec des cuillères. Et mon dieu quelle énergie ! Je n’avais plus vu quelqu’un d’aussi énervé avec des cuillères depuis mon ex au petit-déjeuner après une nuit de chicane !

Le groupe joue un bon punk folklorique qu’on pourrait presque qualifier de « rigodon-punk », bien entraînant qui aura le mérite de faire danser les gens. L’ajout de l’harmonica dans les compositions est un vrai plus et malgré quelques soucis techniques, le groupe a su rester très professionnel.

Ça y est la salle est désormais remplie et chauffée à blanc pour accueillir les maîtres de cérémonie.

 

Tous en kilts !

Les membres de The Real McKenzies gagnent un à un la scène sous un air guerrier de cornemuse. Kilts et tatouages sont de rigueur. Si on fait fi de son accoutrement, le chanteur – et membre historique de la formation – me fait penser à un professeur d’université ou un responsable politique avec sa posture très digne et ses lunettes carrées.

Mais plutôt qu’un discours soporifique, le groupe rentre direct dans le vif du sujet ! Les hymnes guerriers s’enchaînent les uns après les autres. Les poings se lèvent, il pleut de la bière et des pogos se lancent. L’ambiance est festive.

Paul’s anatomy

Mais une question essentielle se pose. Portent-ils leur kilts selon la tradition ? C’est à dire privés de bobettes ?

Je ne tarderais pas à avoir ma réponse. Collée à la scène, une jeune fille crie qu’elle vient d’Écosse. Le chanteur s’en amuse et lui demande si elle veut voir « The Flower of Scotland » en référence à l’hymne national et surtout en soulevant son kilt.

Bon… la tradition est respectée, on vous le confirme.

Le leader du groupe conclura même cet épisode de bon goût avec un « Happy Women’s Day » hilare.  Il est minuit passé, on va dire que ça compte plus. Puis après le devant, j’aurais le droit au derrière, ce qui mettra un point final à mes doutes.

Après cet interlude anatomique, le groupe reprend de plus belles pour une heure survoltée de cornemuse et de guitares saturées. Puis le groupe achève son set – avant un rappel – sur leur titre « F… The Real McKenzies ».

Une bonne soirée sympathique et bien punk comme il faut avec un délicieux goût de bière et de Saint-Patrick, qui d’ailleurs arrive à grands pas.

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