Regroupant les sites de l’île Sainte-Hélène et de l’île Notre-Dame, le Parc Jean-Drapeau est un des plus beau espace vert de Montréal. Plusieurs festivals et activités y sont présentés chaque année (Piknic Électronik, Osheaga, Heavy MTL, etc.)
Voici quelques-unes des meilleures images prises par nos précieux collaborateurs Luna Choquette-Loranger, Marie-Claire Denis, Jesse Di Meo, Nadia Davoli, Jillian Goldenberg et Pierre Langlois au cours des trois derniers jours.
La dernière journée de la 18e édition du festival OSHEAGA, ce dimanche 3 août 2025, s’est terminée sous le signe de la diversité musicale et des coups de cœur inattendus. Bien sûr, tout le monde attendait Olivia Rodrigo, Cage The Elephant et The Beaches, et ça, le collègue Mathieu Aubre vous en parlera dans son compte-rendu. Mais les pulsations industrielles de Debby Friday, l’exubérante relecture du turntablism de Turbine, le charisme folk-rock de Ruby Waters et l’élégance indie-pop de Royel Otis ont aussi contribué à fournir aux festivaliers une finale riche en contrastes et en intensité.
Quelques heures avant leur tout premier spectacle à Montréal, sur la Scène de la Rivière du festival Osheaga, le duo australien Royel Otis a pris le temps de discuter avec nous en coulisses. Décontractés, drôles et franchement lucides sur leur ascension fulgurante, Royel Maddell et Otis Pavlovic ont parlé de leur parcours, de leur nouveau disque, du poids des reprises… et des effets secondaires de la célébrité naissante. Compte-rendu d’une entrevue empreinte de franchise et de dérision.
Le soleil plombait sur la Scène Vallée d’Osheaga en ce samedi 2 août 2025 quand Whitney a offert l’une des performances les plus élégamment décontractées de la journée. Quelques heures après leur prestation, les deux têtes pensantes du projet — Julien Ehrlich (chant, batterie) et Max Kakacek (guitare) — ont pris le temps de discuter avec nous en coulisses. Ce fut une conversation généreuse, entre anecdotes savoureuses, confidences de studio et réflexions sincères sur leur processus créatif.
Seconde journée du festival, et certainement ma performance la plus attendue à l’horaire : celle de l’incontournable Tyler, the Creator. Mon parcours de la journée sera justement surtout orienté autour des musiques dites urbaines (j’haï cette expression là), avec quelques performances de DJ et d’autres rappeurs. Le retour ici, avec également celui de ma collègue Geneviève à consulter dès maintenant!
Déambulant de scène en scène pour lécher la vitrine organique d’une musique ultra-connectée que Osheaga offrait aux festivaliers samedi, je retiens surtout la performance de BéLi, artiste électro-pop audacieuse qu’il faut absolument voir sur scène, celle de TV on the Radio, incarnation d’une perfection scénique mêlant sons et images, et enfin celle de bbno$, qui m’a offert un plaisir aussi inattendu que réjouissant avec son hip-hop joyeusement déjanté.
L’édition 2025 d’Osheaga s’ammorçait hier, le 1er août, avec une journée somme toute plus tranquille que les prochaines, mais ça ne veut pas non plus dire que c’était plate pour autant! Fidèle à son habitude, l’équipe de programmation est allé dénicher quelques pépites « émergentes » (bon oui, avec parfois des millions d’auditeurs, mais vous comprenez l’idée) en sachant du même coup répondre à la demande d’un public parfois plus jeune et souvent plus branché (autant dans leur style que sur internet, TikTok oblige).
Le moment où le public a pris un coup de vieux — les plus jeunes nous délaissant sans doute pour Doechi — c’est lorsque The Killers sont arrivés sur scène pour nous asséner d’un coup de nostalgie avec leurs plus grands hits. Les notes de Mr. Brightside se faisant entendre quelques minutes avant l’heure prévue, j’étais parmi les festivaliers à courir pour ne rien manquer.
Le Parc Jean‑Drapeau vibrait par un superbe vendredi d’août pour le lancement de la 18ᵉ édition d’Osheaga. Pendant que les têtes d’affiche attendues sur les grosses scènes principales, comme The Killers, Glass Animals, Dominic Fike et Finneas, attiraient l’attention de notre collègue Claudie Bouchard, il faisait bon se pencher sur ce qui se tramait de l’autre côté du site. Un programme très éclectique qui en mettait plein la vue et les oreilles, malgré des retards importants dans l’horaire et des problèmes techniques récurrents sur la scène de la vallée.
Je vais être honnête : je risque de faire quelques comparaisons. J’ai eu la chance de voir The Weeknd en 2023 à Nice, dans un Allianz Riviera en ébullition, alors, en le retrouvant deux ans plus tard à Montréal pour la suite de son After Hours Til Dawn Tour, j’étais curieuse. Est-ce que la magie allait opérer de la même façon? Spoiler : oui, c’était excellent.