crédit photo: François Ollivier
Jesse Mac Cormack

Rampe de lancement de l’ADISQ | Jesse Mac Cormack en mode solo

Le 8 avril dernier, Jesse Mac Cormack sortait son deuxième album, SOLO, sous l’étiquette Secret City Reccord. Sur cet opus, il explore sa sortie de relations insatisfaisantes. Très introspectif, l’album a été une forme de thérapie pour l’artiste. Il a choisi de lancer son album sur la plateforme Rampe de lancement de l’ADISQ, qui cherche a mettre de l’avant des artistes émergents.

Il faut dire que l’album porte bien son nom. Non seulement l’artiste y explore-t-il des déboires amoureux et la solitude qui vient à la suite de ceux-ci, mais il l’a aussi enregistré lors du tout premier confinement, au printemps 2020. « C’est quand la pandémie est arrivée que j’ai commencé à avoir des réflexions par rapport à l’environnement, sur le monde et sur ce qui est important pour moi », résume-t-il.

Il ajoute que pour lui, la création de cette oeuvre était thérapeutique au sens où la composition et l’écriture agissaient comme « une réconciliation avec ses émotions et avec la vulnérabilité ». Évidemment, le nom de l’album est assez clair : on y explore la solitude. C’est au travers d’arrangements électroniques qu’on explore « les manières de traverser des épreuves ».

Jesse Mac Cormack a pris le temps, lors de la création de SOLO, de confronter le fait que « peu importe qui nous entoure, on a toujours une partie de nous-même qui reste seule, tout le temps ». Le but de l’album, donc, était de faire la paix avec tout ça.

Tout est dans tout, justement, puisque c’est le musicien lui-même qui a tout composé. Il a travaillé avec CRi sur l’album Juvenile, et ça transparaît amplement dans les sonorités qu’on retrouve sur l’album. Sa voix timide et aiguë se démarque alors qu’elle est enlacée d’arrangements percutants.

Aux yeux de Jesse Mac Cormack, ces deux artistes s’influencent l’un et l’autre à force de travailler ensemble. C’est donc tout à fait normal qu’il se soit dirigé vers la musique électronique. Il insiste d’ailleurs que ses projets futurs continueront certainement dans la même direction.

SOLO, autant dans sa création que dans le produit fini, se démarque de Now, que Mac Cormack avait sorti en 2019. « J’étais chez nous avec presque rien », raconte-t-il en parlant de son équipement de composition et d’enregistrement. « Ordi, clavier, c’est tout », conclut-il. Le musicien était habitué de travailler dans un studio « avec un mur d’équipement ».

Ces circonstances l’ont « amenées ailleurs spirituellement », assure-t-il. Elles l’ont poussé à faire le ménage « à l’intérieur et à l’extérieur ».

L’album donne l’impression d’une plaie ouverte qui guérit, d’une confrontation avec qui le musicien est réellement. Pour découvrir l’univers de Jesse Mac Cormack, Rampe de lancement offre l’opportunité parfaite. Cette plateforme de diffusion présentera, en ligne, le lancement de SOLO le 21 avril à 19h. 

Rampe de lancement a mis en vedette plusieurs jeunes artistes depuis le début de l’année. Pygmate, Létourneau, Ancolie, Geneviève Racette et Fannie sont toustes des artistes sur qui l’ADISQ a braqué ses projecteurs depuis le mois de mars 2022. Plusieurs autres artistes de grand talent seront mis en vedette par la plateforme dans les mois qui suivront. Celle-ci est accessible directement par le site internet de l’ADISQ. 


* Cet article a été produit en collaboration avec l’ADISQ.

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