Messmer

Osheaga 2015 | Retomber en enfance pour ses 10 ans

La 10e édition d’Osheaga sera sans doute celle du retour en enfance. C’est du moins l’impression que nous a laissée une visite du site pour les médias, plus tôt ce matin.


C’est bien connu : pour se distinguer de la féroce concurrence, les festivals les plus en vue au monde misent de plus en plus sur l’expérience globale. On va au-delà de la programmation, avec des sites enchanteurs, des oeuvres d’art partout où l’oeil peut se poser, des ajouts ludiques, des food trucks, des commodités.

Cette année, Osheaga tente sa chance avec les jeux. Près des scènes Verte et de la Vallée – qui sont maintenant côte à côte – une aire de jeux nommée « Jouer Osheaga Play » sera inaugurée dès demain. On dirait un petit village, en retrait des deux scènes, près des camions de bouffe, avec diverses installations ludiques. « C’est comme un camp d’été pour adultes », dira Pat Sandrin, qui travaille au marketing d’evenko.

On y retrouve notamment un manège assez classique : le Yo-Yo, constitué de balançoires rotatives surélevées.  Il y aura également une « course dans des bulles géantes » sur une piscine, du « sumo snowboarding » (une planche de snowboard sur laquelle il faut rester en équilibre à la manière d’un taureau mécanique, mais vêtu d’un costume de sumo gonflable), du basket-bungee et une arène gonflable de « battle royale à la manière de Hunger Games » avec des pistolets. Full immature.

Par le biais des bracelets Osheaga enregistrés en ligne, toutes les attractions de l’aire de jeux seront liées aux médias sociaux, permettant de diffuser instantanément des vidéos et GIF animés de l’expérience sur Facebook, Twitter et autres.

 01549af5fec737b7833160adacdc9a86ca37b9b62b

Les oeuvres de Wayne White

Il n’y a pas que l’aire de jeux qui évoque la tendre enfance. Les oeuvres d’art dans la petite forêt située entre les deux sites principaux feront aussi appel aux coeurs d’enfant.

Cette année, Osheaga a collaboré avec l’artiste californien Wayne White, notamment reconnu pour avoir réalisé les vidéoclips marquants de Big Time pour Peter Gabriel, et Tonight Tonight des Smashing Pumpkins, en plus d’avoir travaillé sur le mythique décor de l’émission Pee-Wee’s Playhouse.

Wayne White et ses oeuvres.

Wayne White et ses oeuvres.

Marionnettiste émérite, White a préparé un décor à l’image de son oeuvre, avec notamment d’immenses marionnettes interactives, ainsi que des personnages géants créés à partir des immenses arbres du terrain. « Qui n’aime pas les créatures géantes ! », lançait l’artiste aux médias ébahis. « Si vous n’aimez pas les marionnettes géantes, il y a quelque chose qui cloche avec vous !  Ça fait partie du mythe humain, ça interpelle le petit côté dramatique en chaque gens, ça réveille l’enfant en nous. »

Le décor mise sur des couleurs vives, un esprit cartoonesque et un jeu de perception sur le déséquilibre qui n’est pas sans rappeler l’univers de Pee-Wee Herman, justement. Des fanions constitués à partir de bannières recyclées et diverses oeuvres visuelles réalisées tout au long du week-end complèteront le tout.

Pas d’ajouts majeures à part ces deux univers colorés, sauf une petite plage avec brume rafraîchissante près des scènes principales, ainsi qu’une tente climatisée avec DJ sur le chemin entre les scènes de la Montagne et Piknic Electronik.

Comme la météo s’annonce chaude et ensoleillée, ces espaces de fraîcheur feront sans doute fureur…

Vos commentaires