Death Cab for Cutie

Osheaga 2011 – Jour 3: Eels, The Sounds, Malajube et The Tragically Hip et Death Cab For Cutie

31 juillet 2011 – Parc Jean-Drapeau (Montréal)

Eels

Par Valérie Patry

C’est toujours un plaisir de retrouver Mark Oliver Everett, l’homme derrière les compositions de Eels (et derrière la barbe, devrait-on dire!) sur scène. Sa folie et son talent font bon ménage sur scène et nous donnent un mélange explosif de rock très influencé de blues.

S’amenant sur scène au son de la Marseillaise et au garde à vous, le sympathique personnage n’a pas perdu de temps pour enchaîner avec That’s Not Really Funny, un départ en trombe qui annonçait bien la suite.

Accompagné de six musiciens, dont une section de cuivres formée de ceux qu’il surnomme « The Snatch Brothers », inutile de mentionner la richesse du son de Eels. Les musiciens prennent plaisir à jouer et parfois à improviser ce qui amène une autre dimension à la prestation. Impossible de ne pas tapper du pied ou des mains.

Très en forme, Everett alias E., multipliait les interventions avec son public, y allant de blagues en boutades. Après la deuxième chanson, il beuglait dans son micro « I’m having a good feeling about this! ». Et bien nous aussi!

Grille de chansons:

That’s Not Really Funny
Flyswatter
Prizefighter
My Beloved Monster
Fresh Blood
Saturday Morning
Hot Fun in the Summertime (Reprise de Sly and the Family Stone)
Novocaine For The Soul
I Like Birds
Looking Up

 

The Sounds

Par Valérie Patry

Une foule assez fournie était présente pour accueillir le groupe suédois comme il se doit.  Malgré une attitude rock n’roll plus ou moins naturelle qui lui enlevait de son charisme, Maja Ivarsson, ne manquait pas d’énergie et s’est déhanchée sur les titres dansants de son groupe.

Le collectif a pris soin de surfer sur ses différents albums, allant de leur plus récent, Something To Die For à Crossing the Rubicon (No One Sleeps When I’m Awake), mais en insistant surtout sur Dying To Say This To You (Ego, Painted by Numbers, Tony the Beat).

Une performance qui au final aura su combler une grande partie des festivaliers avec ses rythmes entraînants et son énergie juvénile.

Grille de chansons:

Dance With The Devil
No One Sleeps When I’m Awake
The No No Song
Painted By Numbers
Ego
Something To Die For
Tony The Beat
Living In America
Hope You’re Happy Now

 

Malajube

Les enfants chéris du rock indépendant montréalais en était à leur deuxième participation (la première datant de la toute première édition du festival) à Osheaga. Tout sourire, Julien Mineau semblait en pleine forme et interagissait plus souvent qu’à l’habitude avec son public.

Le groupe a mis l’accent sur son dernier album, La Caverne, sans négliger ses titres les plus populaires de Trompe-l’oeil (Montréal – 40, Filles à plumes, Le crabe)

Par Valérie Patry

Grille de chansons:

Synesthésie
Cro-magnon
Le blizzard
Montréal -40
Luna
La caverne
Sangsues
Filles a plumes
Chienne folle
Le crabe
La monogamie

The Tragically Hip

Par Valérie Patry

Reconnu pour sa gestuelle unique et singulière, le chanteur du légendaire groupe issu des années 1980, Gordon Downie, ne s’est pas soustrait à sa solide réputation hier soir. Armé d’un chapeau de paille style cowboy, l’artiste s’est évertué à animer la foule de festivaliers, après un léger retard.

Il faut dire que Downie était déjà un peu réchauffé, puisqu’il s’était payé une petite visite sur la scène voisine durant la performance de City and Colour. Il a rejoint le leader Dallas Green pour l’interprétation de Sleeping Sickness.

Les plus gros succès de The Tragically Hip n’ont bien sûr pas été écartés. Ahead By a Century a reçu un accueil fort chaleureux de la part du public, de même pour New Orleans Is Sinking.

Multipliant les solos de guitares enflammés, les musiciens nous ont fait replonger dans les années ’90 avec vigueur, rappelant des souvenirs aux adeptes plus vieux présents au festival. La prestation aura été moins marquante qu’on l’aurait cru, mais elle aura tout de même su en faire danser quelques-uns et insuffler une touche plus vivante à la succession de groupes un peu plus indie et calmes au programme de la journée.

 

Par Valérie Patry

Grille de chansons (partielle):

Blow At High Dough
In View
Ahead Of The Century
Poets
At The Hundreth Meridian
Drip
Courage
Bobcaygeon
New Orleans Is Sinking

 

Death Cab For Cutie

Le groupe Death Cab For Cutie était l’un des groupes très attendus de cette dernière journée de la mouture 2011 du désormais populaire festival Osheaga. Les spectacteurs étaient nombreux pour acclamer le retour des américains originaires de l’état de Washington et ils auront été servis avec une excellente performance de la part du groupe.

Débutant par la très planante I Will Possess Your Heart en entier (elle fait plus de 8 minutes!), le groupe n’aurait pu faire un meilleur choix comme introduction à leur prestation.

Étonnamment, les titres issus de leur plus récent album, Codes and Keys se sont fait rares. Seules Doors Unlocked and Open et You Are A Tourist ont été explorées.

Durant Why You’d Want to Live Here, Ben Gibbard, leader du quatuor, s’est débarrassé de sa guitare, qui semblait lui donner des maux de têtes depuis le début du spectacle. Les problèmes techniques se sont continués plus tard, lors de l’interprétation de Cath, où les instruments et la sonorisation semblaient donner du fil à retordre aux musiciens.

La chanson We Looked Like Giants s’est soldée par une genre de mini-bataille de « drum » entre le batteur et le chanteur, qui, face à face, s’affrontaient sur leur instrument. Moment toujours intéressant lors de l’apogée d’une performance.

La prestation s’est terminée en beauté avec The Sound of Settling, où la foule chantait de concert avec Gibbard.

Par Valérie Patry

Grille de chansons:

I Will Possess Your Heart
Crooked Teeth
Why You’d Want To Live Here
Doors Unlocked And Open
Grapevine Fires
Soul Meets Body
You Are A Tourist
The New Year
Cath
We Looked Like Giants
The Sound of Settling

 

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