Mara Tremblay

Mara Tremblay | À la manière des anges

Mara Tremblay - À la lumière des anges Mara Tremblay À la lumière des anges

Les fans de Mara Tremblay l’attendent depuis maintenant cinq ans et demi : À la manière des anges vient d’envahir les tablettes. Après un album homonyme revisitant son répertoire, la romantique nous revient avec un contenu original tout en douceur qui s’inscrit en continuité avec le marquant Tu m’intimides.

Les sonorités sont un peu plus pop et synthétisées, mais l’âme de Mara demeure. Le dernier album s’inscrit en légèreté par une majorité de balades qui fait moins appel aux violons et plus aux guitares, synthétiseurs et percussions. Le titre, À la manière des anges, lui colle à la peau : une voie vaporeuse et des sonorités aériennes qui nous rappellent l’immatérialité des anges. Composé de 11 pièces somme toute assez courtes (on fait le tour de l’album en une trentaine de minutes à peine), on sent encore l’influence d’une poésie tantôt mélancolique, tantôt le reflet d’une femme visiblement comblée.

À 45 ans, la chanteuse s’entoure de plus de collaborateurs que jamais ; artistes, amis et même sa famille. Dans son ensemble, elle explore des thèmes de l’amour et l’amitié avec un peu plus de plénitude et de luminosité. Elle aborde aussi un sujet délicat dans Que la peine passe, une balade remplie d’espoir faisant référence à sa bipolarité et où elle nous dévoile la voix de son fils Édouard. Victor, l’aîné, a quant à lui collaborer à l’écriture de Sans toi et on lui remarque déjà le charme de la plume maternelle.

L’album en un tour de piste

Dans Les dentelles du cygne, premier titre sur le disque, on sent toute la délicatesse des harmonies comme un filet d’air frais et caressant comme un bout de soie. Puis, on passe à Lumières et diamants, une pièce un peu plus pop qui saura attirer votre attention avec ses rythmes accrocheurs.

Nostalgie est la seule pièce originale qui se colle aux influences country de l’auteure-compositrice-interprète, tant par ses sonorités et rythmiques que cette voix plus nasale. L’adaptation de The Grass is Blue de Dolly Porton s’y approche aussi avec Les arbres sont bleus, une œuvre que Mara a bien réussi à s’approprier et nous rappelle soudainement l’univers de Zachary Richard.

Mais notre coup de cœur sur l’album est sans contre doute L’eau vive, une balade où seuls règnent voix, piano et cordes. Les arrangements musicaux (Antoine Gratton et Mara Tremblay) font briller l’éclat d’un texte empreint de simplicité, comme un hommage au quotidien, grâce à des montées très gracieuses et mélodieuses.

Vos commentaires