Muse

Lollapalooza jour 1: Foster The People, Ok Go et Muse

5 août 2011 – Grant Park (Chicago)

Foster The People

Photo par Marie-Pier Gagnon Nadeau

Foster The People en a mis plein les yeux en milieu de journée dans le Grant Park de Chicago. Au milieu des buildings, un véritable plancher de danse a pris place, sous un soleil de plomb, aux rythmes entraînants de ces nouveaux venus sur la scène musicale indépendante.

Avec pour seul support un premier album sorti vers la fin mai dernier, le quintet a su s’attirer un foule impressionnante qu’il a facilement mis dans sa poche dès les premières notes. Débordants d’une énergie qui transmettait une passion et un amour certains pour leur art, les membres de Foster the People se sont déchaînés sur la scène, que ce soit en se défoulant sur des tambours ou en enchaînant des accords endiablés sur une guitare.

Leur premier succès, Pumped Up Kicks a bien sûr eu l’effet d’une bombe et faisait plaisir à entendre. La sonorité particulière du groupe, alliant rock indépendant, percussions et électronique par moments, insuffle une touche de fraîcheur à  cette dense programmation.

Un groupe qui détient sans contredit un avenir prometteur et dont il ne faudra pas manquer le cheminement…

 

Ok Go

Photo par Marc-André Mongrain

Après une collaboration avec le géant du net Google pour les besoins de son dernier vidéoclip (toujours aussi impressionnant et surprenant que les precedents d’ailleurs!), il n’était pas étonnant de retrouver le quatuor sur la scène Google+ aujourd’hui.

La situation s’en trouvait d’autant plus ironique puisque les quatre membres vêtus de bleu, rouge, jaune et vert (couleurs associées au logo de Google) semblait avoir tout fait pour plaire à leur commanditaire. Or, bien que cette situation loufoque n’ait été qu’un hasard, il reste que leur prestation a été un peu décevante.

Il faut dire que lorsqu’on connaît le groupe surtout reconnu pour ses vidéoclips hallucinants et inventifs, on pourrait croire qu’ils en font autant sur une scène… pourtant non. Assez sobre en général dans sa manière de performer, le chanteur a tout de même profité de la chanson Last Leaf pour offrir un « moment hippie » aux festivaliers, en se prenant un bain de foule, tandis que le hit Here It Goes Again a bien sûr délier les jambes des nombreuses personnes massées devant la scène.

Performance correcte, mais sans plus…

 

Muse

La performance de ce soir du puissant trio britannique n’avait rien à voir avec celle donnée l’an passé au Centre Bell de Montréal. Mille fois plus en forme, Muse a offert à Lollapalooza une soirée à la hauteur des attentes, ne lésinant pas sur les effets spéciaux, artifices, jeux de lumières ou projections visuelles.

Débutant la soirée en trombe avec Uprising, le groupe a tout de suite enchaîné avec son méga succès Supermassive Blackhole ainsi que Hysteria, en passant par un hymne national américain à saveur Hendrix.

Déjà sur les premières notes de la toujours excellente Hysteria, les feux d’artifices pétaradaient derrière la scène ce qui donnait des airs de fête foraine au festival. Le décor élaboré formé d’écrans alvéolés amenait une toute autre dimension au spectacle qui a mis la technologie à l’avant-plan.

Comme il semble être d’actualité de jouer des albums complets en spectacle, il aurait été intéressant pour Muse d’interpréter leur deuxième album, Origin of Symmetry, dans son intégralité afin de souligner les dix ans de sa sortie. Malgré cela, il reste que personne n’est reparti penaud de cette extraordinaire prestation colorée et énergisée.

Grille de chansons (partielle)

Uprising
Supermassive Blackhole
(Hymne national américain, façon Jimi Hendrix)
Hysteria
Map of the Problematic
(Iron Man, reprise de Black Sabbath)
Butterflies and Hurricanes
Guiding Light
Citizen Erased
United Stated of Eurasia
(Jam batterie + basse)
Undisclosed Desires

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