Local Natives

Local Natives à Montréal | Entrevue avec le chanteur Taylor Rice

La formation Local Natives sera à Montréal ce vendredi de Pâques (29 mars) au National pour nous présenter son nouvel album Hummingbird. Sors-tu.ca a eu l’occasion de parler au chanteur Taylor Rice au téléphone à propos de la présente tournée, du nouvel album et des goûts musicaux actuels du groupe.


 

Comment se passe la tournée jusqu’à maintenant? Vous avez beaucoup de concerts à guichets fermés!

Ouais! La tournée se passe vraiment, vraiment bien, je n’ai même pas envie de trop en parler pour ne pas nous porter malchance! Mais oui, les concerts sont tous à guichets fermés, on joue dans de plus grandes salles, c’est vraiment génial.

 

Photo de courtoisie, par Bryan Sheffield.

Photo de courtoisie, par Bryan Sheffield.

Quelles sont vos villes préférées où jouer?

En fait, on vient tout juste de commencer la tournée. On a commencé par le Texas, Nashville, Dallas, ensuite on est allé à Chicago. Chicago, c’est toujours bien, comme Lollapalooza est basé à Chicago et tout. Sinon, dans notre parcours, on a bien aimé jouer en Europe et surtout à Paris, l’accueil avait vraiment été incroyable là-bas.

 

Vous allez jouer dans de nombreux festivals pendant votre tournée, notamment à Coachella, Primavera Sound ou encore à Bonnaroo. Comment adaptez-vous vos performances au rythme effréné des festivals?

On adore jouer dans des festivals, c’est vraiment génial. C’est moins compliqué, on arrive, on se branche et on joue. On n’a pas des tests de son de 3 heures! Nous essayons de jouer des chansons énergiques, c’est intéressant de captiver une audience qui ne viendrait peut-être pas à nos concerts autrement. Contrairement à ça, dans nos propres concerts, on se permet de jouer des morceaux plus tranquilles; il y en a beaucoup dans le nouvel album.

Le nouvel album est marqué de façon très émotive, vous avez vécu des moments difficiles, notamment le départ de votre bassiste, Andy Hamm. Pouvez-vous décrire le processus créatif de l’album et comment ça se traduit en spectacle?

Oui, c’était difficile de se séparer d’Andy, mais je ne crois pas que c’était le principal fil conducteur de l’album. Il y a d’autres choses qui se sont passées, des décès inattendus, des relations qui se sont brisées. Je crois que c’est plutôt un album cathartique; il y a eu aussi des moments très joyeux, on a vécu des expériences très riches en tant qu’individus.

Sur la scène, on joue les deux albums et ils fonctionnent très bien ensemble. Je crois que chaque album a été fait dans un moment très spécifique, très personnel, très différent l’un de l’autre, mais ils se mélangent bien.

 

C’était comment de travailler avec Aaron de The National? Aviez-vous une manière similaire de travailler ou vous a-t-il amené vers de nouveaux horizons?

C’était génial de travailler avec lui parce qu’il connaît c’est quoi être dans un groupe, il ne nous a pas suffoqués – nous étions d’ailleurs méfiants avant de travailler avec un réalisateur. Il est devenu comme un cinquième membre du groupe.

L’album était presque fini avant de commencer à travailler avec lui, nous avions une démo assez solide. Il nous a appris à être plus spontanés, à frapper fort sur les accords, il y a définitivement eu beaucoup de moments magiques. Nous n’avons pas vraiment eu de désaccords, il était plutôt un médiateur et a essayé de trouver le juste milieu entre les différentes opinions du groupe.

D’ailleurs, il y a quelque chose que pas beaucoup de gens savent, mais on a enregistré le début de l’album à Montréal, au studio Mixart! On y a passé trois semaines et on a absolument adoré! Montréal a été une ville géniale pour enregistrer le début de Hummingbird.

 

Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment?

J’aime beaucoup l’album de Rhye et aussi…le nouvel album de Nick Cave…je suis en train de le découvrir.

 

Qu’est-ce qui s’en vient pour Local Natives?

Plus de tournées! Ça se termine à Coachella. Après on prend une courte pause et on s’en va en Australie. Ensuite, on revient au début de l’été et la saison des festivals reprend de plus belle, on va aller en Europe et aux États-Unis. On a très hâte, c’est là qu’on peut voir beaucoup d’artistes très talentueux, on les regarde jouer, on se retrouve avec des groupes qu’on connaît. C’est génial.

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