crédit photo: Pierre Langlois
Wax Tailor

Le trip hop cinématographique de Wax Tailor au Club Soda

Depuis la parution de son premier album complet en 2005, Tales of the Forgotten Melodies, le Français Wax Tailor parcourt le monde avec sa musique teintée de musique soul américaine et d’échantillonnages de films et des projections de films. Son arrêt au Club Soda jeudi soir a permis de constater qu’après toutes ces années, le public est toujours présent.

Un tailleur qui s’entoure bien

L’une des forces de Jean-Christophe Le Saoût, alias Wax Tailor, c’est de bien s’entourer. Devant le leader et ses tables tournantes, guitare électrique, flûte et claviers s’ajoutent aux échantillonnages. Sur quelques pièces, l’Américain Küf Knotz, qui assurait la première partie (on y reviendra), est venu prêter sa voix. La place que prennent ces musiciens est parfaite, ajoutant la dose parfaite de textures, même qu’on aurait aimé un peu plus de présence de l’excellent jeu du guitariste.

Un départ lent, une foule qui dérange

Mais ce qui a le plus manqué, c’est une présence scénique, une prestance plus imposante des musiciens, ainsi qu’une complicité, un regard ici et là entre eux, montrant au public qu’ils s’amusent, lançant le message « On s’amuse sur scène, joignez-vous au party! »

D’ailleurs, à deux reprises au cours de la première heure, Way Tailor a imploré le public de bouger, l’incitant à « se réveiller ». Mais le public semblait plus intéresser à jaser qu’à danser, atteint de ce mal de plus en plus présent dans les salles de spectacles. À quand des affiches « Merci de respecter les musiciens et les autres spectateurs en réduisant vos conversations au minimum. »? Pendant certains moments plus calmes, les conversations gâchaient l’ambiance, rien de moins.

La musique a eu le dernier mot

À mi-chemin du spectacle environ, c’est la musique qui a parlé : son intensité a graduellement monté, gagnant l’attention – et les hanches – de la foule. Voilà ce qu’elle attendait! L’artiste a semblé beaucoup apprécier l’interaction qui avait surgi, comme on peut le constater sur ses réseaux sociaux.

 

Une première partie efficace

Chargé de réchauffer le public, le duo de Philadelphie Küf Knotz & Christine Elise a rempli son mandat. Le plaisir qu’ont MC et la harpiste – oui, une harpe! – sur scène est palpable. Par contre, deux musiciens assis, sur un fond noir, ça fait peu à voir. On aurait pris leurs morceaux les plus rythmés que l’on retrouve sur leurs albums.

 


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