Journée de l’album québécois 2025 | Angine de Poitrine, Calamine, Marie-Pierre Arthur et plus en prestations surprises

Le vendredi 12 septembre 2025, la Journée de l’album québécois déploiera une série de prestations intimes aux quatre coins de la province — de Montréal à Longueuil, en passant par le Saguenay, Québec et Rimouski — dans des lieux où l’on découvre et chérit les disques : bibliothèques, cafés et surtout disquaires indépendants. L’idée est simple : plus large que le concept des journées « J’achète » (un livre québécois, un billet de spectacle québécois), la Journée de l’album québécois se veut une journée de valorisation des albums de musique d’ici, autant francophones, anglophones, multilingues ou instrumentaux, de diverses façons.

Côté performances, Marie-Pierre Arthur proposera une formule minimaliste pour souligner le premier anniversaire de L’Album bleu, entourée du pianiste François Lafontaine (Karkwa) et de Raphaël Pépin-Tanguay (Velours Velours). Pour l’instant, c’est la seule prestation dont le lieu et l’heure sont déjà identifiés : la boutique Aux 33 Tours, à Montréal, pour une célébration au plus près des vinyles et des fans, dès 18h.

L’énigmatique duo Angine de poitrine, qui a ébranlé les consciences tout au long de l’été dans à peu près tous les festivals, sera aussi de la partie avec son math-rock microtonal éclaté.

Le hip-hop de quartier s’invite aussi à la fête : Calamine débarque en duo avec DJ Kèthe Magané pour un set « 100 % hochelagien », promis festif et ancré dans son terrain de jeu montréalais. La chanson folk retrouvera ses racines avec Cindy Bédard, qui jouera en solo pour marquer le premier anniversaire de J’dis ça à personne. Les amateurs de guitares rugueuses auront droit à une rare formule duo (acoustique, mais « sans ramolissage ») d’Enfants sauvages, qui pigeront dans leur disque de 2025, Avant la mort.

La relève pop et chanson sera bien représentée : thaïs offrira un concert en solo, alors qu’Isabelle Charlot misera sur la diffusion d’une session live acoustique façonnée autour de son premier album, Pour éblouir la fin du monde — l’occasion de (re)découvrir une plume qui cherche la lumière à travers l’intime.

L’accès est gratuit et ouvert à tous. Pour préserver la spontanéité — et encourager le lèche-disques improvisé — l’heure et le lieu précis de chaque apparition seront dévoilés quelques jours ou même quelques heures avant le départ sur les médias sociaux officiels de l’événement. Plusieurs prestations seront par ailleurs offertes en direct sur Facebook et Instagram, histoire d’ouvrir la fête à tout le Québec, même à distance.

Le porte-parole de l’événement, Sébastien Diaz, invite également tout le Québec à s’approprier cette nouvelle journée annuelle de valorisation de la musique d’ici, née des cendres de la Journée du disque québécois, initiée de manière très grassroots en 2019 par l’ami Charles-Antoine Marcotte.

Bref, on achète, on écoute, on applaudit : le 12 septembre, l’album d’ici reprend toute la vitrine!

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