crédit photo: Morgane Dambacher
JJ Wilde

JJ Wilde termine sa tournée en beauté au Studio TD

La chanteuse de rock JJ Wilde était de passage à Montréal, vendredi soir. Ce spectacle au Studio TD était le douzième et dernier d’une tournée canadienne, la toute première tournée en tête d’affiche pour l’autrice-compositrice-interprète JJ Wilde.

Visiblement heureuse, radieuse et en grande forme, JJ s’est montrée sur scène, vêtue en rose et blanc.

Onze pendant l’automne canadien n’ont pas affecté la voix de la nouvelle trentenaire : JJ (née Jillian Dowding) a su faire honneur à ses albums. La foule du Théâtre TD a eu droit à la voix rauque et parfois puissante à laquelle on est habitués. À preuve, la performance impeccable de Mercy, un de ses plus grands succès.

La foule, en grande partie anglophone, a rapidement accueilli de façon enthousiaste JJ et ses quatre musiciens : 2 guitaristes, 1 batteur et un bassiste/claviériste. JJ et ses musiciens forment un vrai band; rien à voir avec une chanteuse et ses musiciens pigistes. Partout sur scène, on aime en mettre plein la vue.

Du rock, du pop et des classiques

La set list était moins rock que ce à quoi l’on aurait pu s’attendre, mais des chansons pop assumées frappaient tout de même dans le mille. Un des moments forts de la soirée fut certainement Born To Die, chanson tirée du EP du même titre, interprétée, écrite et composée avec Billy Raffoul, qui assurait la première partie. On y reviendra. Ce dernier s’est justement joint à JJ pour interpréter cette pièce. Le duo a aussi interprété Stop Draggin’ My Heart Around, classique de Tom Petty And The Heartbreakers et Stevie Nicks. On n’a sûrement pas fini d’entendre ces deux voix ensemble.

C’est pour la fin du spectacle que le rock un peu plus lourd s’est présenté, avec ses plus grands succès The Rush, chanson tirée de son premier EP paru en 2019, Wilde Eyes, Steady Hands et Best Boy. La salle de spectacle, pas tout à fait remplie, attendait ces chansons, si l’on en juge par la réaction; les spectateurs qui n’avaient pas encore quitté la salle ont accueilli la finale avec beaucoup d’énergie.

On salue la jeune spectatrice, inspirée par le discours procannabis de l’Ontarienne, en introduction à Bushweed, qui s’est allumé un gigantesque joint, au grand plaisir de la chanteuse. Deux agents de sécurité n’ont pas tardé à intervenir…

Une première partie énergique

En première partie, le trio de Billy Raffoul a mis la table de façon grandiose! Ce grand chanteur et guitariste aux cheveux longs et bouclés a montré qu’il n’est pas le premier venu : il s’approprie la scène avec l’assurance d’une star. La mise en scène, ses déplacements sont dignes d’un rocker qui compte une longue expérience.

Avec de riches harmonies vocales, gracieuseté de son bassiste, on a pu entendre des influences résolument soul et gospel. Lors des performances plus dépouillées, le grand Ontarien a même su capter l’attention de la foule, qui était attentive pour entendre ses performances vocales. En ces temps où les gens semblent profiter des spectacles pour se raconter leurs fins de semaine ou autres anecdotes banales, on peut parler d’un tour de force!

En ce vendredi soir au Studio TD, on a eu la chance de voir une partie de l’avenir du rock canadien.

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