Governors Ball NYC – Jour 2 | Skrillex, Deafheaven, Chance The Rapper et plus

Encore plus de monde, de soleil et de déshydratation. L’intensité était à son paroxysme samedi pour la deuxième journée du Governors Ball. Résumé  sélectif des aventures, à la minute près.

(Crédit photo : François Larivière / Didier Charette / Olivier Boisvert-Magnen)

13 :45 – Le guet-apens du NYPD se poursuit. Des dizaines de festivaliers attrapent des amendes salées parce qu’ils se promènent sur le pont avec un contenant alcoolisé dans les mains.

 

 

14 :04 – Le rock ventilé de Papa assure les préparatifs de la journée sur la scène principale. «We got less time than we thought. It sucks shit !!!» déclare avec déception le chanteur.

 

 

14 :29 – Deafheaven brutalise l’après-midi avec son hipster rich black métal. Le regard perçant du chanteur/hurleur donne lieu à un trash éclectique sensationnel.

 

14 :46 – «J’en ai viré une hier. J’me suis réveillé dans une chambre d’hôtel avec 4 gars que je connaissais pas», confie une gente dame arborant un sac à dos Yoda. Tirez vos propres conclusions.

 

15 :30 – «Il fait chaud en connard», comme on dit, et la file pour le remplissage de bouteille d’eau devient de plus en plus ridicule. Aperçu du dixième de son ampleur.

16 :02 – Chance The Rapper se donne avec vigueur et générosité. Particulièrement mémorable.

 

 

16 :53 – Beaucoup de festivals sous-estiment la popularité de certains de leurs artistes. C’est le cas de Disclosure, qui joue sur une plus petite scène. Résultat : crowd suintant + manque d’espace vital + avoir soif + musique plein volume.

17 :52 – La pop édulcorée de Naked and Famous prend le relais. Pas beaucoup de fun au programme, mis à part regarder ce chandail génial.

18 :04 – Aperçu de différents spécimens.

19 :00 – Au Governors Ball, tout le monde commence à l’heure…sauf Julian Casablancas et ses Strokes, qui se permettent un petit quinze minutes de lousse. La formation est particulièrement en forme ce soir : de la guitare saisissante, des envolées aigues opaques, une constance scénique implacable… Seul bémol : le retard du groupe cause un overlap de son avec la musique inutile qui sort de la tente à quelques pas de là. Heureusement, ces deux personnes semblent s’en calicer…

 

 

20 :23 – Sleigh Bells fait retentir son électro hard rock répétitif, mais efficace. Ça résume pas mal le show.

 

 

21 :15 – L’heure des choix : le rockeur à l’égo surdimensionné Jack White ou le DJ dubstep douchebag/carnassier Skrillex ? Plusieurs indices ci-dessous évoquent subtilement notre décision, pas encore totalement réfléchie :

 

23 : 20 – Visionnement collectif de la 2^e prolongation Rangers – Kings. La frénésie sera de courte durée : les organisateurs tirent la plogue avant la fin.

À demain.

 

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