Francos de Montréal 2024 – Jour 4 | Aliocha Schneider : Le club soda déborde de douceur

Dans le cadre des Francos de Montréal, l’auteur-compositeur et interprète franco-canadien Aliocha Schneider a chanté dans un Slub Soda à guichet fermé mardi soir. Le concert d’Aliocha et de sa première partie Rosie Valland était un vent de fraîcheur, grandement apprécié, alors qu’une vague de chaleur règne sur Montréal. Le chanteur franco-canadien a chanté devant un public captivé et investi, un petit moment hors du temps et loin des réseaux sociaux et caméras.

À guichet fermé au club Soda

Le chanteur Aliocha Schneider entamait le premier de ses deux soirs à guichet fermés au Club Soda. L’artiste arrive seul sur scène, accompagné de sa guitare. Le public l’acclame fortement avant même qu’il ne puisse prononcer le moindre mot ou produire la moindre note.

Aliocha semble sincèrement ému du monde présent et de l’accueil que les spectateurs lui ont réservé. Il avoue : « c’est incroyable, on est sold out ce soir! Il n’y a pas longtemps, ça aurait été impossible ».

L’artiste tient à son public et lui parle entre les différents morceaux, souvent pour exprimer sa gratitude ou pour raconter les origines de ses chansons. L’artiste ne manquera pas de faire rire au éclats le public à plusieurs reprises.

Avant d’entamer le morceau Sarah, Aliocha explique qui était cette fille pour lui. « J’ai été très amoureux d’une Sara, de mes 10 à 18 ans. Il ne s’est jamais rien passé avec Sarah, sauf une fois… presque ».  L’artiste raconte alors le jour où il s’est « presque » passé quelque chose avec cette fille, mais surtout comment il s’est accidentellement retrouvé dans un magasin de lingerie. Cette anecdote fait rire autant l’artiste lui-même que son public.

Profiter du moment présent

Rosie Valland, l’artiste québécoise ouvrant la soirée pour Aliocha, fait une demande au public avant d’entamer son dernier morceau de la soirée : « Je vous souhaite d’être loin de votre cell – s’il vous plaît». Cette demande, à une époque où le monde a tendance à se perdre derrière son écran de cellulaire, est rafraîchissante.

C’est un show dans lequel il faut être pleinement présent : ce qui compte dans les morceaux des deux artistes de la soirée, ce sont les paroles. Il faut donc réellement écouter les morceaux pour comprendre et profiter pleinement du concert. À une époque où le monde a tendance à vivre à travers son écran de téléphone et les divers réseaux sociaux (poster sur les réseaux sociaux, montrer les vidéos à ses proches, pour avoir un souvenir), on oublie souvent de se concentrer sur le moment présent.

La demande de la chanteuse a fonctionné, à part pour quelques photos ou courtes vidéos de temps en temps, peu de téléphones sont visibles dans le Club Soda. Alors qu’il est devenu coutume de voir une armée de téléphones levés devant la scène, ici seul un public attentif est visible, cela fait plaisir a voir.

Les jeux de lumières permettent de mieux se concentrer sur les artistes présents sur scène et de mieux écouter les paroles sans être distraits par trop de décors, de mouvements ou tout autre élément externe. Les lumières captent l’attention du public et la redirige sur les artistes qu’elle met en valeur.

Un musicien hors pair et une finale surprise

Aliocha Schneider est un chanteur et musicien très talentueux. Tout au long de son concert, il s’accompagne de sa guitare. Par moments, il fait quelques solos avec son instrument, prouvant l’étendue de ses talents.

Avec sa voix douce et rassurante, le public passe la soirée dans une ambiance douce et bienveillante, chantant de temps en temps pour accompagner l’artiste, notamment sur les morceaux Hey Mama, L’océan des amoureux ou encore Avant elle.

En fin de concert, le chanteur a réservé une surprise à son public. La reine de la pop montréalaise, Charlotte Cardin, qui est également la blonde du chanteur, est arrivée sur scène. Les deux interprètes ont chanté ensemble, tout en prenant le temps de se sourire, s’embrasser et s’enlacer.

Un moment plein d’amour qui a touché plus d’une personne dans la salle.