FME 2014 | Ah ! Mon parapluie ! (1 de 2)

La 12e édition du FME avait vu juste en décorant l’espace de la 7e rue d’une trâlée de parapluies multicolores suspendus : l’invité de marque de 2014, mesdames et messieurs, la pluie ! Sinon, pour vrai, ça en prendra toujours tellement plus pour décourager les nombreux festivaliers de profiter de la fête, qui a battu son plein comme d’habitude du jeudi au dimanche sans s’essouffler.

Évidemment la plupart des shows programmés en extérieur ont été déplacés dans l’une ou l’autre des salles adjacentes (sauf pour la journée d’ouverture), et le festival a su utiliser ses espaces et s’en inventer certains pour pallier le mauvais temps. Quins toé, la pluie !

D’une année à l’autre, toutefois, on demeure surpris que la grande place dehors, tout habillée, avec ses carrés de gazon et ses palettes ingénieusement remplies de plantes, de même qu’avec ses kiosques de merch., de bouffe, de bière et son boot à DJ (nouveau cette année !), ou son placardage de vinyles et de mosaïques FME, on demeure surpris, dis-je, qu’on ne profite pas de tout ça davantage, qu’on ne cherche pas à emplir et habiter au maximum ce lieu super, rassembleur, qui demeure toujours un peu vide, avec son gros stage désert all day long, ou presque…

Photo par Simon Dubé

Photo par Simon Dubé

Néanmoins, le festival a frappé un pas pire coup à quelques semaines de son ouverture en annonçant tout une série de concerts impromptus, à gauche et à droite, éparpillée dans ses différentes salles ou à l’extérieur. Et, bien entendu, a poursuivi aussi sa tradition de présenter également des shows cachés, à la dernière minute, dans des endroits plus inusités. La Fabrique culturelle, tournait pour sa part ses capsules devant un petit public techno (si t’as pas l’appli du FME sur ton téléphone intelligent ou si t’es pas plogué jour et nuit sur Facebook pis Twitter, tu manques ben des affaires…) en trois prises merci bonsoir.

Tradition aussi : le méchoui gratuit, qui a l’allure d’une grosse réunion familiale – et qui l’est : c’est tout une famille qui s’occupe de ça, de la préparation au service, avec le sourire fendu jusqu’aux yeux, comme d’ailleurs les quelque 175 bénévoles qui ont mis la main à la pâte pour assurer la réussite et la bonne marche de cette 12e édition. Les gens de Rouyn sont fiers de leur festival, le soutiennent de multiples façons, nous accueillent avec gentillesse et générosité, comme si nous aussi on faisait partie de la famille.

Le traditionnel méchoui. Photo par Simon Dubé

Le traditionnel méchoui. Photo par Simon Dubé

Et pas mal n’importe laquelle : une famille de plus de 20 000 personnes ! Le FME annonce en bilan avoir enregistré 24 000 entrées, et c’est sans parler des centaines de professionnels de l’industrie musicale et des médias, et, bien sûr, des quelque 70 artistes qui s’y sont produits !

Demain, on vous en parle un peu plus, d’eux autres. Parce qu’après tout, le FME, c’est quatre jours hors du quotidien, un long week-end un peu (pas mal…) su’l party, où rencontres, brosses, lendemains de veille, surprises et petits plaisirs pointent tous vers l’essentiel : quatre jours de shows avec le meilleur de la scène musicale actuelle.

À demain !

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