crédit photo: Pierre Langlois
Keyon Harrold

Festival International de Jazz de Montréal 2024 – Jour 3 | Virée photo de notre photographe crinqué!

Jour 3 du très populaire Festival International de Jazz de Montréal. Comme ce sera son habitude tout le long des festivités, notre photographe et amateur de jazz Pierre Langlois s’y trouvait. Retour en photo sur son tracé éclectique!

George

Très difficile de catégoriser George, projet initié par le batteur américain John Hollenbeck, puisqu’il aime brouiller les distinctions entre la virtuosité du jazz et le large attrait de la pop. C’est réussi, le son de groupe est fermement ancré en dehors de toute catégorie. Ovni musical, George nous a servi de tout : juxtaposition hypnotique de clavier accompagné de percussions saccadées du batteur, voix sans paroles, phrases chromatiques, arrangements déroutants, et bien plus. Les esprits plus aventureux ont sans doute été comblés.

Ekep Nkwelle

Un très court arrêt pour satisfaire notre curiosité a suffi pour constater que celle qui est qualifiée par plusieurs comme une des futures voix du jazz semble avoir fait l’unanimité. Voyons ce que ça donnera sur le long terme.

Ambrose Akinmusire et Dave Holland

Les attentes étaient grandes pour cette rencontre au sommet. Une des beautés du jazz est cette possibilité de voir des artistes œuvrer dans des contextes absolument différents d’une journée à l’autre. Akinmusire et Holland ont offert une splendide performance. La qualité des interactions nous faisait croire qu’ils jouent en duo régulièrement, ce qui n’est pas le cas. Fort de son expérience, Holland interagissait constamment avec les offres du trompettiste tandis qu’Ambrose était Ambrose, allumé, ingénieux et techniquement impeccable. Du bonbon.

Keyond Harrold

Déception! La série invitation n’apparaissait pas formellement dans la programmation du FIJM de cette année, et pourtant… Surprise! Keyon Harrold sera à Montréal pour trois jours et dans trois contextes différents.

Pour sa première soirée, il nous offrait le contenu de son album Foreverland, qui sonne beaucoup plus soul et R&B que jazz. Sachant que le credo de l’artiste est « Peace and Love », tolérance et compassion, on comprend mieux les thèmes gentillets de l’album. Sur scène, la sincérité de Harrold séduit, aussi clichés que puissent paraître ces thèmes. L’artiste réussit à nous convaincre qu’il y a du bon en chacun d’entre nous et que malgré le chaos qui règne actuellement dans le monde, l’espoir persiste. Au niveau musical, la version en direct est bien livrée par des musiciens engagés, vibrant au diapason de leur leader. Le jeu de Harrold est solide. Douces, mélodiques et perçantes, ses notes résonnent intensément dans le Gesù. Impressionnante première soirée pour le trompettiste.

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