Festival de Jazz de Montréal – Jour 3 | The Virgins au Club Soda

Déjà une troisième journée pour la 34e édition du Festival de Jazz de Montréal, qui s’est terminée sur une note teintée d’indie rock new yorkais, avec The Virgins dimanche soir au Club Soda. 

Le spectacle débutait à 23h, et on ne peut pas dire qu’il y avait foule pour venir apprécier l’indie rock à saveur The Strokes que nous proposait The Virgins. On ne sait trop si c’est cette absence d’énergie qui s’est réfléchie sur la performance du groupe, mais au final, c’était une courte heure un peu décevante.

On comprend qu’avec un nouvel album fraîchement en poche (Strike Gently, paru en mars 2013), The Virgins souhaite en faire la promotion. Le hic, c’est que les seuls moments où ils ont réellement réussi à capter l’attention de la poignée de public se trouvant dans la salle, c’est lors des Rich Girls ou Fernando Pando, issues du premier album homonyme.

Les quatre musiciens manquaient d’une bonne dose de fougue et d’aplomb que l’on entend et ressent sur leurs compositions sur album. Le chanteur et guitariste Donald Cumming marmonnait ses paroles de manière inaudible dans le micro, sa voix plutôt grave particulièrement accentuée. Max Kamins à la basse et Xan Aird à la guitare bien dans leurs bulles, se cachaient continuellement derrière la barrière de leur crinière, quoi qu’Aird était d’une précision solide et parfaite à son instrument.

En général, on avait surtout l’impression d’assister à une perfo correcte mais sans plus de fin de soirée, d’un groupe local, dans un petit bar local, qu’on l’on viendrait écouter distraitement autour d’un verre. Le genre de spectacle qu’on apprécie davantage dans une salle comme la Sala Rossa, avec un esprit indé et sans prétention. Meilleure chance la prochaine fois.

Photos en vrac (par Pascal Leduc)