Feist

Feist au Festival de Jazz 2013 | Prête pour la pluie!

En cette journée pluvieuse, Feist se dit prête à toutes les éventualités. À quelques heures de son concert sur la Place des Festivals, en ouverture du Festival de Jazz de Montréal, la chanteuse torontoise a pris une quinzaine de minutes pour rencontrer les médias lors d’un point de presse.

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Les journalistes n’en avaient que pour la température lors de leur courte période de questions à Feist. « J’ai donné un spectacle à New York, il y a deux semaines, et il avait plu toute la journée. Ça n’a pas arrêté pendant le spectacle et une partie de la scène commençait à s’écrouler… c’était incroyable! », a-t-elle raconté pour démontrer que les intempéries n’allaient pas l’arrêter.

« L’important, c’est que le son soit plus fort que la pluie. Ça m’est arrivé, à Calgary, que ce ne soit pas le cas », rajoute-t-elle.

Il n’y a pourtant pas trop de quoi s’inquiéter : Météomédia prévoit pourtant une accalmie en soirée, ce qui devrait permettre au spectacle extérieur gratuit de se dérouler comme prévu, sans trop d’embûches.

De son côté, l’artiste, elle, testera une nouvelle formule trio, après avoir fait la tournée pendant plus d’un an et demi à sept musiciens. « C’est le début de cette formule. C’est plus squelettique, réduit à l’essentiel. Le poids de chacun des musiciens devient plus important, alors notre implication n’est pas la même ».

Feist ne fait pas grand cas du fait qu’on lui ait confié le grand rôle de cette occasion spéciale. « Je crois que les gens se pointeraient de toute façon : c’est le début de leur festival adoré.  »  Elle admet toutefois que Montréal a toujours été une ville très accueillante et sensible à son art.

D’ailleurs, une journaliste l’a questionnée au sujet de son rapport au français, elle qui a habité Paris pendant plusieurs années, en plus d’inclure une chanson dans la langue de Brel sur une version de Let It Die (la jolie Tout doucement), en plus d’une reprise de L’amour ne dure pas toujours de Françoise Hardy. « La vérité, c’est que j’ai pratiquement tout perdu de mon français. Je me suis longtemps intéressée à cette langue, mais en chantant, je poussais le peu de connaissances que j’en avais. Je comprends quand les gens parlent en français, mais je peine à le parler ».

Au sujet d’un éventuel cinquième album, Feist a admis « commencer à avoir une idée de ses thématiques », sans trop donner de détails. Il n’y aura aucun nouveau titre lors du concert de ce soir à la Place des Festivals, même si Feist admet avoir tellement de recul envers certaines anciennes chansons qu’elles lui « paraissent comme de toutes nouvelles ».

 

 

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