Marie-Elaine Thibert

Entrevue: Marie-Élaine Thibert lance un mini-album

Au moment de lancer son mini-album Toi, l’inoubliable, Marie-Elaine Thibert rencontrait les médias à l’hôtel St-Germain, à Montréal.

Sorstu.ca s’est entretenu avec la chanteuse qui promet un album qui répond à la demande de son public.

« Ce sont des chansons douces, plus calmes. Et là, je crois que mes fans, mes admirateurs, les personnes qui m’apprécient, veulent plus d’envolées vocales, à grand déploiement. Moi, ça me manquait aussi d’avoir des nouvelles chansons, premièrement. D’avoir des envolées vocales avec plus d’orchestrations majestueuses, grandioses ».


Pour l’amour de son public

Ce mini-album, disponible uniquement dans les magasins Wal-Mart dès aujourd’hui, permettra à ses fans de patienter en attendant un nouveau disque complet, prévu pour l’hiver 2011.

«C’est un aperçu de ce que va être l’album mais sur le minidisque, il y a aussi un vidéo, un espèce de making-off de comment s’est fait le mini-album. On me voit en studio, on me voit chanter, on me voit en entrevue, on me voit en shooting photo pour les photos du disque, on voit mon amoureux qui réalise l’album, Rémy Malo… on voit tout ! »

La chanteuse de 28 ans issue de la première cuvée de Star Académie accorde un soin particulier à ses fans, ceux-là mêmes qui l’ont portée aux nues. « C’est eux qui ont voté pour moi. C’est eux qui m’ont fait m’épanouir dans le métier. Il ne faut jamais les oublier et ce qui est le fun, c’est que je sais ce qu’ils veulent entendre de moi et moi je sais que ça me rejoint bien donc c’est ça que je fais. »

Pour cet album, ses professeurs de chant et d’harmonies vocales sont venus l’épauler.

« Je trouve tellement ça important des cours de chant. Je veux dire, même Céline en prend encore 1 ou 2 fois par année. Plus tu deviens professionnelle, plus t’as des spectacles à faire, des disques, plus t’es demandée partout, plus ta voix est sensible, fragile au froid, à l’humidité, au sec de l’auto, aux mains, aux bactéries. Parfois, je pars dans l’émotion et j’oublie la technique tellement je suis émotive mais elle, elle me remet dans le droit chemin ».


L’ex-académicienne ne nierait jamais ses racines

Avec l’annonce du retour de Star Académie pour bientôt et le succès des ex-académiciens Maxime Landry et Marie-Mai au Gala de l’ADISQ, on ne pouvait se passer d’aborder le sujet de cette populaire émission qui l’a lancée:

« Il n’y a personne qui va oublier que je viens de Star Académie, et moi la première. Le fait d’être passé par là, certains vont dire: ‘Ah, ils l’ont eu facile’, mais ce n’est pas vrai ! C’est aussi difficile mais c’est une autre expérience complètement. Je pense que c’est un avantage d’avoir été connue comme ça, différemment des autres».

« Pour nous, en tout cas, c’était la 1ère édition de Star Académie et c’est sur que 2-3 ans après, je me sentais bien dans le milieu, les gens me respectaient, ils m’appréciaient comme Marie-Elaine Thibert et non comme la Marie-Élaine de Star Académie. Aujourd’hui, je ne l’oublierais jamais, mais je sais que je suis une personne, une chanteuse et non pas un produit ».

Pour elle, la familiarité du public avec les visages de Star Académie est bénéfique pour ces derniers lorsqu’ils sont mis en nomination pour un prix du public, comme ce fut le cas au Gala de l’ADISQ.

«Ce n’est pas tout le monde qui ont une hyper belle voix, ce n’est pas tout le monde qui est fait pour ce métier-là, mais celui qu’ils ont tous choisi – comme Maxime Landry, évidemment – il a une méchante belle voix, il est sensible, il a tout ce qu’une famille Québécoise veut. Ils veulent tous un petit fils comme ça… Donc pour eux, quand ils les voient à l’ADISQ, c’est sûr qu’ils les connaissent plus que les autres. »

La quête de Marie-Élaine

En 2003, elle nous chantait La Quête de Jacques Brel. La sienne, c’est la France, à court ou moyen terme, ou même les États-Unis.

« Je ne suis pas bilingue du tout mais c’est un but, un jour. Oui c’est sûr que je veux vraiment chanter dans toute la francophonie. Ça, c’est vraiment mon but mais après ça, si on a la chance, oui je veux être le plus international possible. C’est un grand rêve que Céline a réalisé et tous y rêvent en silence ».

« Pour moi, c’est aussi de voir si je peux être intéressante là-bas sans faire de téléréalité. En quelque sorte, j’ai le goût de recommencer en bas en France. C’est sur que si on a une occasion d’aller dans une grosse émission, on va le faire mais j’ai le goût de commencer par les festivals, d’aller serrer des mains… »

Cette tentative chez nos Cousins est une priorité, même si certains projets de vie se discutent avec son conjoint Rémy Malo. Des enfants? « Ça dépend comment ça va se passer de l’autre côté. Mon amoureux a quand même 40 ans ! Donc on ne prendra pas encore 10 ans pour y penser ! »

D’élève… à juge!

Récemment, ses anciens professeurs de l’école Prochant – une école de chanson située à Montréal, où Marie-Élaine a gradué – l’ont invité comme juge surprise lors d’une simulation d’audition des élèves.

« Je trouve ça le fun et j’essayais de ne pas être intimidante, mais c’est difficile quand ils le savent que c’est moi. J’essayais de leur dire au départ: ‘Regardez, moi je veux juste voir votre évolution, je ne veux pas vous jugez’. J’essayais de les mettre à l’aise parce que je sais que c’est difficile. C’est difficile aussi pour moi de savoir que c’est difficile par ce que je suis là».

De par cette expérience et de celle acquise lorsqu’elle s’est vue confier le coaching des jeunes au Festival St-Ambroise au Saguenay, elle dit avoir pris beaucoup de maturité, ce qui se fait ressentir sur son mini-disque et sur l’album à venir. Elle dit être plus rayonnante, plus extravertie.

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