Les Zapartistes

Élections 2012 avec Les Zapartistes: En direct du Club Soda

Bien que les élections provinciales ne constituent pas une sortie culturelle en soi, Sors-tu.ca passera la soirée électorale au Club Soda, où les Zapartistes animent une soirée-spectacle enlevante et amusante…

19h30: Les Zapartistes débutent la portion spectacle de la soirée avec une délicieuse parodie de Illégal de Marjo, qui traite de la Loi spéciale. S’ensuivent des boutades en rafale envers Richard Martineau, les chefs des 4 principaux partis, ainsi qu’une savoureuse citation de Michel Chartrand: « quand les bandits sont au pouvoir, la place des honnêtes gens est en prison ».

19h50: Au tour des imitations. D’abord, « possiblement pour la dernière fois », Jean Charest et ses inepties.

Puis, drôle de hasard, un sketch impliquant Yves Desgagné qui tente d’apprendre à Pauline Marois les rudiments du jeu d’acteur, afin de la rendre plus convaincante… Ironiquement, au même moment au Métropolis, devinez qui anime la soirée du PQ? Yves Desgagnés…

« Jean-Chose » Aussant est le suivant et tente d’expliquer son approche souverainiste à un citoyen. Christian Vanasse nous propose ensuite une délicieuse imitation de François Legault, qui a « le charisme d’une pinte de lait mais sans le calcium et les vitamines ».

20h15: Hilarante parodie des débats des chefs. La phrase de la soirée appartient à Jean Charest: « en passant, souveraineté égale Sida ».

20h20: Numéro fort intelligent de Christiane Vanasse au sujet du chaos, dans son rôle du jeune adulte slammeur. Brillant.

Puis, un numéro sur les confidences (fictives) des électeurs à la sortie des bureaux de vote. Notamment, une dame qui dit avoir voté Libéral sous prétexte que « tant qu’à me faire fourrer, j’aime autant que ce soit par quelqu’un que je connais… »

Brigitte Poupart livre un numéro bien pensé, prenant les traits d’une voteuse amérindienne déçue qu’on ne parle toujours pas d’eux. « Après le printemps québécois, ça se peut qu’il y ait un été indien… »

20h40: C’est parti pour les résultats en direct… Le premier coup d’oeil à l’écran qui diffuse RDI jète une douche d’eau froide sur la foule. Les Libéraux mènent… « Capotez pas là… C’est encore très tôt », souligne Christian Vanasse.

La remontée du PQ sème au contraire l’hystérie. On devine évidemment l’orientation du public des Zapartistes. Il y a de l’ambiance, au gré des résultats dévoilés à RDI.

Les Zaps, eux, se sont éclipsés. On regarde la télé en gang, quoi.

20h58: Radio-Canada annonce un gouvernement péquiste. La foule est en liesse. Même chose 15 minutes plus tard, lorsqu’on annonce la réélection d’Amir Khadir. Chaque annonce du recul de Jean Charest dans sa circonscription de Sherbrooke a l’effet d’un show rock…

22h15: Avec un gouvernement minoritaire péquiste annoncé sur toutes les chaînes, les Zapartistes reprennent du service, après avoir visiblement déniché des gags d’analyse de la soirée en regardant les résultats à la télé.

Les musiciens interprètent « Charest dehors, on va t’trouver une job dans le Nord! » et les 5 complices regagnent la scène.

François Patenaude imite Jean-Martin Aussant dans un discours de défaite la tête haute. Vincent Bolduc est tordant en Françoise David. « Aux prochaines élections, nous élirons des députés de Québec Solidaire dans toutes les régions du Québec! … sauf Québec. Je suis en politique pour changer des choses. Pas pour soigner des malades chroniques ».

Bernard Drainville (Jean-François Nadeau) couronne Pauline Marois (Brigitte Poupart) d’un joli petit diadème, posé à l’envers sur la tête de Queen Pauline. « Je l’aurais fait moi-même, mais j’ai les mains liées », lance-t-elle.

22h35: « À l’heure actuelle, Radio-Canada est trop chicken pour l’annoncer, mais on peut vous confirmer que… Jean Charest est défait dans Sherbrooke! » Ovation monstre dans le Club Soda. Le chant du « Nah nah nah hey hey goodbye » retentit spontanément.

Jean-François Nadeau incarne un Jean Charest à la mine basse: « On s’est fait battre par quoi… Par les jeunes et le vote thermique. Quand c’est chaud et humide comme ça, le vote sort pas, crisse ».

Après une fausse démission de Charest, Les Zapartistes concluent avec une chanson. Pour une dernière fois, « Bye Bye Bye Jean Charest », parodie des Misfits que les Zaps chantent souvent, tout en piétinant une pancarte du premier ministre sortant… et défait.

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