Crystal Fighters à L’Astral | Partage de joie et d’amour
Les membres du groupe électro-techno-pop-rock ibéro-britannique signent leur premier arrêt sur la côte Est Américaine de belle façon avec un spectacle présenté devant un public conquis lundi soir à L’Astral après les prestations des invités Psymon Spine et Chela.
C’est tout de blanc vêtu que les membres du sextuor sont montés sur scène. Un après l’autre, les artistes sont entrés sous les accords psychédéliques du guitariste Graham Dickson. Tel un purificateur, Sebastian Pringle, le chanteur, est arrivé avec un diffuseur d’encens. Entouré de verdure et de lampions, le groupe s’est lancé à la quête du bonheur avec Solar System.
Malgré la possibilité d’assister au dévoilement de certains nouveaux morceaux tirés d’un futur album à venir, comme annoncé sur les pages Facebook et Twitter de l’organisation, le groupe s’est contenté de présenter d’anciennes pièces tirées de leurs deux derniers opus.
Une œuvre totale explosive et colorée
Quoiqu’expéditif dans la présentation, la livraison des morceaux était terriblement efficace. Au plus grand plaisir des spectateurs, ils ont enchaîné leur plus grand succès qui ont su énergiser le parterre comble de l’Astral.
Follow, LA Calling, et même I Love London ont été jouées lors de cette célébration de la joie, de l’amour et de la musique. Graham Dickson en a profité pour souligner l’importance du moment présent faisant mention de l’ancien batteur du groupe, Andrea Marongiu, décédé le 11 septembre 2014 suite à des complications cardiaques inattendues.
Entraînés par les années sur la route tout autour du globe, les membres de Crystal Fighters ont déterminé une recette particulièrement efficace pour rendre l’expérience scénique unique.
Par ailleurs, l’intégration d’un txalaparta comme élément central de la scène a permis au groupe d’assumer les inspirations basques qui forgent ce groupe. Cet instrument de percussion rudimentaire s’approche du xylophone, mais est joué avec des pilons en bois créant un son à résonance aigüe unique.
Électro-pop qui réchauffe les coeurs
Cette tournée nord-américaine s’est d’ailleurs amorcée en Californie où le groupe a eu l’opportunité de participer au festival Coachella. À leur côté, le jeune quatuor Psymon Spine et l’artiste australienne Chela ont enchaîné quelques morceaux énergisants.
Le groupe d’odd pop américain a présenté des compositions complexes intégrant des harmonies vocales à des rythmes synthétisés efficaces. L’audace de la jeune formation de combiner des échantillons de voix-off et de nombreux loops à des cordes des guitares électriques ont su charmer malgré une certaine confusion dans les genres, vu la charge de chaque composition.
Quant à Chela, puissance revigorante et énergie étaient son mot d’ordre. L’Australienne en a même profité pour descendre chanter et danser dans la foule accompagnée de Dan Gerbang au clavier et à la guitare. Ces derniers étaient supportés par de bons rythmes efficaces produits par la chanteuse.
Un départ réussi
Ce sont donc quinze morceaux qui ont été présentés dans un rythme effréné, mais de façon convaincante. D’ailleurs cette générosité teintée de sincérité a rendu le spectacle d’autant plus appréciable.
Le groupe poursuit son North American Tour aux États-Unis avec des arrêts à New York, Washington et Atlanta avant de retourner en Europe pour une tournée des festivals tout au long de l’été.
- Artiste(s)
- Chela, Crystal Fighters, Psymon Spine
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Studio TD (anciennement L'Astral)
- Catégorie(s)
- Electro, Electropop, Pop, Techno,
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