Critique | Maxime Auguste – Prendre la fuite (EP)
Derrière ce nom de philosophe antique se cache un auteur-compositeur-interprète originaire des Îles-de-la-Madeleine, maintenant installé à Montréal. On comprend donc que Prendre la fuite, c’est à la fois l’arrivée d’un Madelinien arrivé dans la grand’ ville et les récits d’un adepte de voyage, qui nous chante autant ses impressions des ruelles de Montréal que celles de Dallas, ou encore la fois où il est resté cloué à l’Aéroport Trudeau par une nuit de tempête de neige.
Écoutez la chronique de notre rédac en chef au sujet de l’album de Maxime Auguste à l’émission Les Oranges Pressées, sur les ondes de CIBL 101,5 :
Maxime Auguste propose donc des chansons où les textes sont mis de l’avant, et nous racontent des petites histoires, avec une certaine poésie et une touche personnelle, mais surtout un regard d’observateur.
Petit EP de 6 chansons, totalisant 21 minutes de chansons pop assez inoffensives, Prendre la fuite gagne en gueule quand ça devient plus folk ou carrément country, comme sur Dallas, Texas ou encore Resto Vide, chouette et courte chansonnette qui conclut l’album (et a même droit à son propre vidéoclip fort amusant).
Le tout fait penser à un mélange entre un Tomas Jensen plus keb, un Francis Faubert bien connetré, et un jeune Edgar Bori en développement, artiste dont Auguste se dit inspiré d’ailleurs.
La faiblesse principale est sans doute au niveau de la voix, qui manque un peu de personnalité. Les duos atypiques avec Hélène Marchand-Lavoie donnent toutefois un résultat plus agréable.
* Lancement ce mercredi 14 janvier au Gainzbar, avec prestation en 5 à 7.
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