Hot Water Music

Critique | Hot Water Music à l’Olympia

Le dernier passage de Hot Water Music s’était effectué au Centre Bell avec Rise Against en septembre dernier. Les fans du groupe salivaient donc à l’idée de les voir dans un spectacle où ils sont la vedette principale et la formation floridienne a donné tout ce qu’elle avait dans le ventre.

L’Olympia semblait être un choix de salle ambitieux pour Hot Water Music, particulièrement un lundi soir avec les grands froids du mois de janvier. Toutefois, les fans ne se sont pas gênés pour se déplacer en grand nombre, bravant la neige qui s’abattait sur la ville. Le parterre était tout de même bien rempli et il planait une bonne ambiance à l’entrée du quatuor.

Photo par Karine Jacques.

Photo par Karine Jacques.

En tournée intense depuis la sortie de leur dernier album Exister, on a eu droit à quelques morceaux tirés de cet excellent album. Drag My Body et Trusty Chords se sont sans aucun doute détachées du lot avec une participation disons plus active des spectateurs.

Toutefois, on sentait bien évidemment que la foule, majoritairement âgée entre 25 et 35 ans, en avait bien plus pour l’ancien matériel de HWM, ce qui est fort légitime. Les gens se sont attachés à leurs classiques et le public en redemandait. Le groupe a donc déferlé les Paper Thin, Remedy et Rooftops à un rythme d’enfer. Le choix des pièces était judicieux et représentait très bien l’ensemble de leur carrière.

La performance générale était bien mais réellement sans artifices. Les gars étaient en forme et semblent toujours apprécier leur temps en tournée, chose qui n’était pas toujours évidente il y a quelques années lorsqu’ils ont pris une bonne pause de la tournée. Ce répit semble avoir donné un deuxième souffle au groupe qui avait ni plus ni moins besoin de ce temps pour se replacer les idées.

Le leader de la formation, Chuck Ragan, ne cessait de répéter à la foule à quel point il était heureux de voir tous les gens réunis devant lui hier à l’Olympia. Du haut de sa voix plus que rauque qui, à quelques moments le rend presque difficile à comprendre lorsqu’il s’adresse au public entre les chansons, il appréciait la réception de la foule qui lui rendait bien l’énergie déployée sur scène.

 

En première partie

The Menzingers avait la lourde tâche de réchauffer la salle et ils ont très bien répondu à l’appel. Le groupe, qui a lancé son plus récent album On The Impossible Past via Epitaph Records, est devenu un favori de la scène punk en peu de temps. Ce n’est donc pas très surprenant de les voir en tournée avec les plus grands de ce monde et d’offrir une prestation irréprochable.

On sent qu’ils s’amusent sur scène, qu’ils sont passionnés et ont hâte de se retrouver sur les planches pour performer. C’est donc avec cette superbe ambiance qu’ils ont livré entre autre Good Things, Casey et I Was Born.

Par la suite, c’est la formation post-hardcore La Dispute qui assurait le support principal. On sentait que beaucoup de personnes s’étaient joints au party afin d’assister aux quarante minutes du groupe du Michigan. Plusieurs pièces ont grandement animé le parterre de l’Olympia tandis que les autres spectateurs applaudissaient timidement entre les chansons, visiblement moins intéressés par le style présenté. Aucune surprise puisque leur son beaucoup moins accessible ne rejoignait pas nécessairement ceux s’étant déplacés pour HMW.

Photos en vrac

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