Halestorm

Critique | Halestorm au National de Montréal

Du rock à l’état pur, voilà ce que nous a offert Halestorm lors de son passage au National dimanche soir en compagnie de Stars in Stereo et Redlight King. Il s’agissait de leur premier arrêt au Québec en tant que tête d’affiche depuis la sortie de leur plus récent disque, The Strange Case of… sorti au printemps 2012.

Avant le spectacle, on entendait que la chanteuse Lzzy Hale n’était pas à 100 %, avec un petit problème au niveau de la gorge. Si sa voix n’était pas à 100 %, il n’en a rien paru, sauf peut-être sur la dernière chanson du set, Here’s To Us. Il en faudra plus pour affecter la rockeuse à la voix rauque.

Photo par Pierre Bourgault.

Photo par Pierre Bourgault.

C’est d’ailleurs tout en énergie que la troupe de Pennsylvanie a entamé les premières notes de Loves Bites (So Do I) en entrée sur scène. La machine Halestorm venait de se mettre en marche et plus rien ne pouvait l’arrêter.

Dans un décor plutôt simple, muni seulement d’une toile à leur effigie en arrière-scène, l’accent était vraiment mis sur la prestation et l’énergie du quatuor Lzzy, Arejay, Joe et Josh. Ils ne font pas que se contenter de jouer leurs chansons, ils offrent un réel spectacle. Du rock à l’état pur. Pas de chichi, pas d’artifices, juste de la musique, que de la musique.

Les It’s Not You, Freak Like Me, Mz. Hyde, You Call Me a Bitch Like It’s a Bad Thing, Daughters of Darkness et Rock Show s’enchaînent et font monter l’intensité du National toujours plus haut.

Photo par Pierre Bourgault.

Photo par Pierre Bourgault.

 

Pas que l’affaire d’une chanteuse…

Pendant que Lzzy mène le bal à l’avant de la scène, son petit frère Arejay  s’amuse comme un petit fou au drum, envoyant la baguette dans les airs pour la rattraper autant de fois qu’il le peut, se levant debout en même temps de jouer, ou même en mettant ses pieds sur le drum en plein milieu d’un morceau.

Il aura même droit à un long solo de drum au milieu de la soirée, seul sur scène. Il se gâte et montre l’étendue de son talent. En plus de ses prouesses en jouant de la batterie de façon « conventionnelle », on le voit plus tard jouer sans baguettes, et par la suite avec des baguettes gigantesques. Un véritable « entertainer ».

Comme ils l’ont fait via deux EP, Halestorm laisse une petite place à des reprises durant le concert, reprenant du Fleetwood Mac et du Judas Priest notamment. La première a quelque peu cassé le rythme de la soirée. Une autre reprise a toutefois eu tout d’une réussite alors que Get Lucky de Daft Punk a lancé le rappel. Tout de suite, la foule a reconnu cet air familier mis à la sauce du groupe.

I Miss The Misery et Here’s To Us ont clôturé la soirée, avec une Lzzy qui toussait quelque peu entre les morceaux et une voix un peu éraillée pour la finale. Compte tenu des circonstances toutefois, on ne peut vraiment lui en tenir rigueur après le généreux setlist de près de 20 morceaux offert par Halestorm et toute l’énergie laissée sur scène.

* Sors-tu.ca a aussi rencontré le groupe backstage avant sa prestation au National. Ne manquez pas notre entrevue sur le site, plus tard aujourd’hui.

Photos en vrac
par Pierre Bourgault

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Red Light King (première partie)

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