Critique de Mile End Sessions par David Usher
David Usher
The Mile End Sessions
Après 6 albums solo (et 3 autres au sein de Moist), l’heure est à l’introspection pour David Usher, qui revisite ici son répertoire pour en façonner des versions acoustiques.
Il en résulte des moutures plutôt adoucies (et parfois embellies) de ses classiques dont Alone In the Universe, Black Black Heart, My Way Out et And So We Run, ainsi que la sublime St. Lawrence River, pas très différente de sa version originale.
Made in Québec
Plus montréalais que jamais, David Usher s’ouvre également à la fois au français et à des collaborations avec des artistes de chez nous.
Alliant ces deux aspects, la jolie Je Repars (version française de sa chanson I’m Coming Down, qui figurait sur l’album Hallucinations) en duo avec Marie-Mai respecte parfaitement la formule de base des duos homme/femme les plus efficaces.
Parlant de Marie-Mai, son conjoint et proche collaborateur Fred St-Gelais se met également de la partie, particulièrement vers la fin de l’album (dont une version bien tournée de Kill The Lights).
Coeur de pirate fait également partie des invités, jouant le rôle de choriste (relativement camouflée au mixage) sur Everyday Things.
Le violoncelliste Claude Lamothe décore également quelques chansons avec élégance, en plus d’offrir un court prélude à Fall To Pieces.
Évidemment, on pourrait une fois de plus reprocher à David Usher ce qu’on lui reproche depuis des années: le fait qu’il ait délaisser le rock mordant et parfois surprenant de Moist au profit d’une musique plus « molle » et appuyée.
Mais tant qu’à tempérer sa musique, aussi bien emprunter une approche carrément acoustique qui lui sied bien, comme c’est le cas sur ces Mile End Sessions.
- Artiste(s)
- David Usher
- Catégorie(s)
- Pop,
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