Critique de Asylum par Disturbed
Sur son cinquième album studio Asylum, Disturbed conserve son propre style, misant sur du « rock musclé bourré de testostérone » auquel le chanteur David Draiman nous a habitué depuis une décennie.
Bien structuré et facile d’écoute pour un public non-averti, les fans de Disturbed ne peuvent être décus.
Pas que l’affaire d’un chanteur
L’album contient 13 titres et débute sur une pièce instrumentale (!) qui nous démontre que Disturbed ne repose pas nécessairement que sur la voix du chanteur.
Sur la piece-titre, les instruments de Dan (guitare) et Mike (batterie) nous charment en avant-plan, pendant que le refrain résonne avec des paroles comme « Don’t want to live in asylum i live a lie ».
On y aborde plusieurs thèmes dont : la progéniture (My Child, qui nous va droit au coeur) , le réchauffement de la planète (Another Way To Die, qui nous fait réfléchir) et les pouvoirs de séduction de la femme (Serpentine) qui font succomber l’homme.
L’album regorge d’extraits potentiellement pour la radio commerciale: The infection, Crucifed, The Animal.
Tout au long de l’écoute, on ne peut reprocher le manque d’effort de la production car tout y est calculé pour satisfaire l’audiophile le plus difficile. C’est honnête comme boulot, on y ressent de l’ardeur du travail et cet album est une très belle réussite.
Reprise de U2, plus ou moins réussie
Pour les extras, Disturbed propose une reprise de U2, I Still Haven’t Found What I’m Looking For, qui laisse perplexe notamment en raison du manque de coordination du batteur durant la chanson.
Cependant, Disturbed se reprend en interprétant Living After Midnight, un beau clin d’oeil au groupe Judas Priest.
Moments forts:
Serpentine, The infection, Asylum
Moments moins forts:
Warrior, Sacrifice
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