Les Soeurs Boulay

Coup de coeur francophone – Jour 1 | Les Sœurs Boulay au Club Soda

Le festival Coup de cœur francophone  s’est ouvert en force, jeudi soir au Club Soda, avec le duo folk Les Sœurs Boulay. Dans un décor intime – installées sur une petite scène montée au milieu de la grande scène, éclairé de lumières tamisées à l’allure vintage — les deux jeunes femmes ont offert une superbe performance toute en humour.

Les premières notes de Chanson de route s’éveillent sur scène lorsque Stéphanie et Mélanie, qui nous offrira quelques pas de ballet, font leur entrée pour commencer la soirée en douceur. Sous les acclamations, elles enchaineront aux sons de la guitare avec la rythmée Cul-De-Sac.

Les voilà enfin qui s’adresse à la foule, il faut l’avouer les deux sœurs originaires de la Gaspésie ont le sens de l’humour et une complicité indéniable. Elles nous raconteront des histoires d’arbre généalogique et de liens de parenté avec Laurence Jalbert et Gerry Boulet…

Dans un joyeux éclat de rire, elles se lanceront dans la triste histoire d’amour de Mappemonde. Parce qu’un show des Sœurs Boulay vous fait vaciller entre la larme sur le bord de l’œil et l’éclat de rire. Toutes ces anecdotes plus savoureuses les unes que les autres nous font entrer dans l’univers de ces deux jeunes femmes attachantes. Donnant l’envie de partager avec elles leur amour pour les tatouages temporaires de princesses ou de chantonner une chanson d’Alan Théo.

Le public se retrouve vite pris sous le charme du duo, certains hommes répondront même à la question de Mélanie –la brunette- qui désirait savoir s’il y avait des « chiens sales » dans la salle avant d’entamer la sensuelle Ôte-moi mon linge. Et nous repartons sur le touchant récit d’une peine d’amour avec Sac d’école interprétée par Stéphanie – la blonde.

La mise en scène de François Bernier, donne beaucoup de rythme et de substance au spectacle, le rendant plus complet et étoffé, gardant toute la simplicité et la spontanéité du duo. Soulignons la reprise de Our house de Crosby, Stills, Nash & Young qu’elles interprèteront avec brio entourées de leurs musiciens Gabriel Gratton et Laurence Lafond-Beaulne.

Et que dire dOù la vague se mêle à la grand route? La chanson prend une tout autre allure, plus intense et dynamique, avec le trombone, le tambour et les effets d’éclairages, donnant à la prestation un petit look de film des années 30.

À l’annonce de la dernière chanson, la foule a fait entendre sa déception, mais elle a fait entendre davantage son enthousiasme en offrant un standing ovation aux deux interprètes visiblement émues devant une telle démonstration d’amour.

Pour le rappel, nous les retrouverons, au milieu de la foule, juchées au balcon. Chantant en toute simplicité sans micro, un solo de gazou pour Laurence Lafond-Beaulne et Gabriel Gratton au triangle. Le bonheur et la bonne humeur du quatuor étaient des plus contagieux.

Rien de mieux pour terminer cette charmante soirée que de lever son verre pour Des shooters de fort sur ton bras et un second standing ovation pour clore le tout.

 

 Première partie: Catherine Leduc en solo.

Vous souvenez-vous du défunt duo Tricot Machine? Cette fois-ci, la moitié féminine du tandem se retrouve seule sur scène – toujours entourée de son acolyte Matthieu Beaumont qui l’accompagne au clavier — pour interpréter ses compositions personnelles. Catherine Leduc a offert des chansons pleines de poésie, nous ouvrant les portes de son imaginaire et parsemant son spectacle d’anecdotes cocasses.

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