Public Enemy

Critique concert: Public Enemy à Montréal

Dimanche 8 août 2010 – Club Soda (Montréal)
Le légendaire groupe rap (hip-hop) Public Enemy est venu célébrer le 20e anniversaire de l’album Fear of a Black Planet au Club soda, à Montréal, hier soir. Ce concert d’une durée de 130 minutes nous a permis de constater que ce groupe n’a pas perdu de sa fougue et que cet album vieillit plus que bien avec les années.

Vers 10h38 , Flavor Flav est arrivé sur scène, tout souriant, avec un chandail bleu poudre de notre défunte équipe de baseball (Expos) avec la mention « Nos amours » et un radio de type « ghetto-blaster ». Un solo à la batterie et le concert débuta.


Source :  FocusMag.ca
(cliquez ici le lien pour visionner la galerie complète)


Départ en force

Accompagné de musiciens et sans Professor Griff, ils débutent avec Brothers Gonna Work It Out, 911 is a Joke et Welcome to the terrordome.

Durant le spectacle, nos 2 compères s’aperçoivent qu’il y a un jeune sosie de Spike Lee parmi les spectateurs et n’hésitent à le présenter et lui faire des accolades sur la scène, question de se remémorer le film Do the Right Thing.
Le groupe effectuera presque la totalité de l’album en n’oubliant pas ses classiques comme Bring the noise, Can’t Truss it et Don’t Believe the Hype. Public Enemy interprète même une nouvelle chanson, Say it Like it Really Is, qui apparaitra sur une compilation de 3 cds prochainement.


Rappel généreux

Les chansons se sont enchaînées lors de cette prestation presque impeccable (guitare électrique peu audible malheureusement), culminant sur un rappel de 4 chansons: War at 33 1/3, Black Steel in the Hour of Chaos, Revolutionnary Generation et She Watches Channel Zero!

Flavor Flav a tenu à remercier les gens de leur présence, avant d’y aller d’un discours touchant nous rappelant qu’il n’y a qu’une seule race, la race humaine, et que les guerres sont inutiles.

Ce que nous retenons, c’est l’énergie déployée par les musiciens et les 2 membres quasi silencieux du S1W, l’agilité de DJ Lord, la gentilesse des 2 maîtres de cérémonies qui n’hésitent pas à donner une poignée de main et à interagir avec la foule.

Chuck D, qui a eu récemment 50 ans, signa plusieurs autographes durant la prestation et a paru très en forme.

Le seul bémol, dois-je écrire, est le test de son un peu tardif (ce qui a fait impatienter la foule) et l’annonce répétitve de la présence de Dj Lord après le show à un quelconque club à Montréal.

Honorable mention au rapper montréalais d’origine iranienne The Narcissyst qui nous a offert un 25 minutes de qualité en levée de rideau.

Public Enemy reviendra-tiil à Montréal en 2011 pour fêter le 20e d’Apocalypse 91, the Enemy Strikes Black ?  Avec Antharax ?  Osheaga, pourquoi pas?

Vos commentaires