Matt Costa

Critique concert: Matt Costa à Montréal

L’auteur-compositeur Matt Costa était de passage au Gesù, à Montréal pour une deuxième fois en 9 mois afin de promouvoir son plus récent album Mobile Château, disponible depuis septembre dernier. Devant une foule très « études post-secondaires » d’environ 300 personnes, l’artiste pop-folk de l’Ouest américain a emmené son bagage musical et son enthousiasme afin de nous faire oublier la tempête nommée Irène.

Seul sur scène avec 2 micros, 2 guitares acoustiques et quelques pédales à effets, le protégé de Jack Johnson a débuté avec une introduction instrumentale.

C’est à la 2e chanson avec paroles (3e au total), Mr. Pitiful, que la connexion artiste-spectateur a pris un tournant intéressant. Les gens ont joyeusement réagi aux premières notes en frappant des mains.

C’était dans le sac ? Pas tout à fait, mais presque.

Le show acoustique de Matt Costa semble piquer une certaine curiosité chez les spectateurs, comparativement à ses spectacles antérieurs avec musiciens sur scène.

Personne ne semblait déçu de le voir seul plutôt qu’entouré de musiciens, bien au contraire. Le charisme rayonnant de Matt Costa et ses mini gaffes techniques – il a pris un temps fou à accorder sa guitare, ainsi qu’à trouver l’harmonica qu’il lui fallait parmi tous ceux étalés à ses pieds – ne font que garder la concentration du spectateur et créer un certain suspense.

Matt Costa a ensuite livré une douzaine de chansons dont The Season, Whisky and Wine, Mobile Château, Sweet Rose et Miss Magnolia. Cette dernière semait une ambiance de fête; un choix adéquat à la grille de chansons. Costa aura droit à une ovation honnête et méritée.

L’artiste était de retour pour un rappel de 3 chansons, dont Sunshine, choisie par les auditeurs qui l’ont chantée à l’unisson à sa demande, et la tranquille Cold December.

On peut dire que Matt Costa, qui a produit entièrement son dernier album, est voué à avoir des inconditionnels à sa musique avec son style très agréable et rafraîchissant. Le résultat est que la plupart de ses chansons sont percutantes en solo. Idéal pour ceux qui préfèrent éviter les concerts bruyants.

Première partie: Bahamas

En première partie, Bahamas a montré son savoir-faire à la guitare Gibson pendant 40 minutes, avec 10 chansons, accompagné par 3 choristes féminines. Hockey Teeth et Already Yours ont été jouées d’une façon très douce. Il a excellé en dialoguant en français avec les gens entre les chansons. Pink Strat est le titre de son plus récent album qui semble avoir l’estime du côté anglophone canadien.

Vos commentaires