Jamie Lidell

Critique concert: Jamie Lidell à Montréal

Lundi 13 septembre 2010 – Cabaret Juste Pour Rire (Montréal)

Jamie Lidell était déjà de retour à Montréal, quelques semaines seulement après son passage au festival Osheaga, pour présenter Compass, son dernier album aux sonorités soul-funk-folk (à dire trois fois rapidement…).

Lidell l’a dit lui-même dans un récente entrevue: « Ce sera un concert […] sans doute bien meilleur que celui que nous avons donné récemment à Osheaga. » Sans avoir vu ce dernier, je reste convaincue qu’il disait vrai. Le concert dans la salle intime du Cabaret Juste pour Rire  offrait aux quelques 300 spectateurs une ambiance feutrée où l’on se sentait définitivement privilégiés d’y être.

C’est un Jamie Lidell en pleine forme, tout sourire et déterminé à faire danser Montréal, qui est monté sur les planches ce soir.

Débutant en force avec la pièce homonyme de son dernier album Compass, il a généreusement offert au public ce qu’il souhaitait entendre, dont le succès Another Day de l’album Jim, auquel la foule, ravie, a pris part instantanément en chantant et en tappant des mains.

Interprétant, en quantité pratiquement égale, des chansons de ses trois derniers albums (Compass, Jim & Multiply), il a plus d’une fois surpris ses fans en réinterprétant la plupart de ces dernières à la sauce funk. Ces remix ont mis en lumière la versatilité de ses musiciens, particulièrement celle de son claviériste et de son percussionniste.


Homme-Orchestre 2010

Lidell nous a offert une version 2010 de l’Homme-Orchestre lorsque,  seul sur scène avec son équipement électronique loopant voix et beatbox, il s’est accompagné musicalement de la veste garnie de grelots qu’il arborait fièrement tout au long de la soirée.

Jamie Lidell a offert un spectacle funk certainement bien au-delà des attentes des plus fidèles amateurs.


Zeus laisse perplexe en première partie

La formation Zeus a réchauffé la foule en proposant une musique difficilement qualifiable. À trop vouloir explorer les genres, il semblerait que certains s’y soient perdus. Bien que les 2-3 premières chansons laissaient présager un funk-rock solide, les délires musicaux qui s’en sont suivis ont contribué à la confusion du public. Leur talent de musiciens est certain, il ne leur reste qu’à trouver un style, autant vestimentaire que musical.

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