Plaster

Critique concert: Ian Kelly et Plaster au Festival de Jazz

Pour cette troisième journée officielle du Festival de Jazz de Montréal, Ian Kelly a attiré notre attention sur la grande scène de la Place des Festivals alors qu’il donnait deux représentations, l’une à 21h et l’autre à 23h. Il faut dire qu’il nous avait aguiché avec sa performance acoustisque!

©Frédérique Ménard Aubin

Entouré de ses sympathiques musiciens, le Montréalais a séduit la foule avec ses chansons à la fois douces, folk, pop avec quelques sonorités reggae même parfois. Il faut dire que le répertoire de Kelly cadrait parfaitement avec la grande scène de la Place des Festivals, puisque ses pièces sont accessibles à un public assez large.

Avec ses interventions en français et sa musique anglophone, l’auteur-compositeur-interprète avait tout pour séduire le public d’ici et d’ailleurs, qui, pour la plupart, ne devait pas connaître le répertoire de l’artiste.

Ian Kelly a reçu une réception chaleureuse, à l’exception du moment où il a tenté d’aborder le sujet de la révolte auprès de la population… on a tout de suite pu voir l’écart entre l’ambiance des FrancoFolies et celle du jazz à ce sujet!

Plaster – 22h

Après la douce pop-folk de Kelly, une toute autre atmosphère planait au devant de la scène Bell alors que le trio Plaster prenait place devant une foule beaucoup plus jeune et dansante.

©Frédérique Ménard Aubin

Alex McMahon, Jean-Phi Goncalves et François Plante ont répété un peu l’expérience du lancement de leur deuxième album, qui a eu lieu au La Tulipe en mai dernier, c’est à dire jouer en quasi-intégralité le contenu de Let It All Out.

Bien que les musiciens ont joué avec la même énergie, le résultat était un peu plus décevant qu’au lancement. La qualité du son moyenne (il variait intensément selon où le spectateur était situé sur le site), les jeux d’éclairage absents et l’absence de quelques collaborateurs ont rendu cette performance moins appréciable que le résultat obtenu il y a quelque mois.

Tout de même, une heure avec Plaster avec les feux d’artifice qui explosent au loin, ça fini toujours bien une soirée!

©Frédérique Ménard-Aubin 

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