Godspeed You! Black Emperor

Critique concert: Godspeed You! Black Emperor à l’Olympia de Montréal

Dimanche 1er mai 2011 – L’Olympia (Montréal)

* Consultez également notre critique du premier concert de Godspeed You! Black Emperor au Théâtre Corona, mercredi dernier.

Après presque 10 ans d’absence, le retour de Godspeed you! Black Emperor n’était rien moins qu’inespéré pour une clientèle du Plateau et du Mile-End qui se reconnaît dans son choix musical, politique, éthique et médiatique, et marquée par la puissante ingéniosité de leurs disques et concerts. Le groupe a livré hier soir sa quatrième et avant-dernière date montréalaise à L’Olympia devant une autre salle comble, comme ce fut le cas les 3 soirs précédents, au Corona.

La scène était simple mais magnifique: des murs d’amplificateurs installés en ellipse et rappelant une disposition d’orchestre symphonique et une lumière orange qui assombrit chaque membre du groupe. Une longue introduction de cymbales, les cordes arrivent, la tension monte et c’est parti pour deux heures et demi de post-rock.

Tous les albums y passent, de All Lights Fucked on the Hairy Amp Drooling ( 1994 ) à Yanqui U.X.O (2002) et des images sont projetées sur scène (on en entend même le bruit du projecteur entre les morceaux), belles (oiseaux qui volent à une vitesse folle) et à la fois troublantes et mythiques (des sorties de tunnels de train, des jets de flamme).

Il est vrai que les chansons du groupe sont souvent basées sur le même schéma (ambiance, montée, explosion), mais on ne s’en lasse pas. On sent que l’on est en train de vivre quelque chose d’historique en dépit de l’absence de nouvelles chansons.

C’est à 00h10am que la troupe de Menuck et Moya décide de quitter la scène, sans rappel même si certains irréductibles en réclament encore.

Leur dernière prestation sera présentée ce soir (le 2 mai, jour d’élection), à l’Olympia. Je remets un billet pour le concert à la première personne qui m’écrit à znguebzreb@fbefgh.pn. Bonne chance!!

*** La liste des chansons varie d’un concert à l’autre.

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