Critique concert: Galaxie à Lavaltrie

Le groupe rock Galaxie, mené par le guitariste Olivier Langevin (Mara Tremblay, Mononc’ Serge), est venu nous présenter son 3e album, Tigre et Diesel, au Café culturel de la Chasse-Galerie de Lavaltrie en ce samedi soir pluvieux de mai. Un spectacle sans répit où l’adrénaline est poussé à son maximum et dominé par des solos étincelants !

Dans un endroit plein à craquer, Langevin et sa bande (incluant le très connu Fred Fortin à la basse) ont livré la marchandise sur le plan musical. On a toutefois senti le leader sec et peu inspiré. Peu bavard, il a fallu attendre la dixième chanson du spectacle pour apprendre que Olivier Langevin avait été contraint de modifier sa grille de chansons pour en faire 2 parties, ce qui a paru l’agacer et a semblé causer un malaise chez les musiciens (davantage qu’auprès des spectateurs).

Du gros rock en rafale!

Les membres de Galaxie ont débuté le concert vers 21h10 avec 2 chansons du dernier album : Encore et la très populaire Piste 1, que plusieurs ont découvert grâce au vidéoclip.

Les chansons se sont enchaînées à un train d’enfer avec des solos omniprésents et teintées des voix des 2 choristes Audrey-Michèle Simard et Myëlle. Tigre, Bateau, Diesel et Camouflar font partie du lot de chansons interpretées.

On a ensuite eu droit à une improvisation instrumentale d’environ 5 minutes qui nous démontrait les talents de chacun, à l’exception des choristes qui prenaient alors une courte pause, après la cinquième chanson.

Les gens qui s’attendaient à ce que le rythme des chansons s’estompe: détrompez-vous! Un autre Fortin (Pierre de son prénom) brillait à la batterie: infatigable et inébranlable, on aurait dit Matt Cameron (Pearl Jam, Soundgarden).

La deuxième partie a pris la forme d’un set de 4 chansons après une courte pause de 15 minutes. Jusqu’à la fin et Shanghai ont été jouées avec efficacité mais le spectacle s’est terminé de façon abrupte après une deuxième improvisation instrumentale qui soulignait le départ des 2 choristes qu’on n’a plus revues.

Départ expéditif…

Après avoir démontré une certaine fougue et illustré ses talents de guitariste, Langevin et ses comparses ont quitté la scène sans dire au revoir, même si les spectateurs les acclamaient sans cesse et réclamaient un rappel pendant plusieurs minutes.

La moitié d’entre eux a quitté après 15 minutes d’attente d’un retour sur scène qui n’est jamais venu. On peut excuser Galaxie: il semble que l’intimité de la Chasse-Galerie ne soit pas la plus appropriée pour le groupe. Difficile toutefois d’excuser l’absence de remerciement avant de quitter une salle comble.

À voir plutôt sur grande scène…