Cypress Hill

Critique concert: Cypress Hill à Osheaga

Dimanche 31 juillet 2011 – Parc Jean-Drapeau (Osheaga, Montréal)

À 16h20, un immense nuage de fumée s’est élevé au-dessus du Parc Jean-Drapeau, à Montréal. Loin d’être un phénomène météorologique inusité, c’était plutôt le résultat de plusieurs dizaines de joints qui se sont allumés simultanément pour la prestation boucaneuse de Cypress Hill à Osheaga…

B-Real de Cypress Hill à Osheaga. Photo par Valérie Patry

Lorsque Sen Dog et B-Real sont arrivés sur scène au son de Dust, des milliers de bras se sont levés en même temps pour battre le rythme à l’unisson.

Avec Julio G. (qui remplace DJ Muggs) aux platines et Eric Bobo aux congas et à la batterie, Cypress Hill a débuté en force avec une série de titres des belles années comme Shoot ‘Em Up (tiré de la trame sonore du film Juice), When The Shit Goes Down, How I Could Just Kill A Man et Latin Lingo, avant d’ajouter la plus récente Armada Latina au lot.

Encore tôt dans la prestation, Cypress Hill a ensuite sorti son gros canon: le classique Insane in the Brain, suivi peu après par Hits from the Bong et Dr Greenthumb.

Sen Dog de Cypress Hill. Photo par Valérie Patry

C’est sur un ton plus rock que la prestation s’est terminée avec la récente et explosive Rise Up (avec la trame de guitare de Tom Morello) et le hit Rock Superstar.

La présence de Cypress Hill à Osheaga était programmée exprès pour faire lever le party en fin d’après-midi et à ce niveau, c’est mission accomplie, même si la prestation n’avait rien d’extraordinaire ou d’étonnante. N’empêche, B-Real et Sen Dog ont su rallier la foule et créer un petit happening avant que Malajube, Beirut, Death Cab For Cutie et The Flaming Lips ne s’emparent de la soirée.

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