Critique concert: Creature et PS I Love You à Laval
4 novembre 2011 – Académie Edith Serei (Laval) – Festival Diapason
Depuis l’annonce de sa programmation, le Festival Diapason maintenait le suspense du fameux « lieu mystère » où le spectacle de Creature, PS I Love You et Casino devait avoir lieu. C’est finalement dans une petite pièce au deuxième étage de l’Académie Edith Serei, à côté de l’Église Ste-Rose où se trouvait le point de rencontre, que le spectacle a eu lieu.
La soirée a pris des allures de « party » de famille, avec une foule dont la moyenne d’âge était étonnamment plutôt élevée et dont l’ambiance était à couper au couteau…
Creature
Il était temps que Creature prenne place vers 11h45, afin de mettre un peu de vie et de dynamisme dans l’endroit. L’aspect spectacle intimiste et exclusif était intéressant, quoique qu’il n’y avait pourtant pas affluence. La foule clairsemée n’était pas très réceptive, ou du moins participative, mais elle a finalement consenti à se délier un peu les jambes au son des rythmes entraînants et festifs de l’électro-post-punk du quintet.
Dégageant une énergie indéniable et un plaisir transparent, Creature est passé de ses vieux hits ((Last days of) America, Brigitte Bardot) aux plus récents (So High, Prom Prom), qui annoncent un nouvel album à paraître prochainement (Sick Imagination). Les cinq musiciens se sont déchaînés sans relâche sur scène espérant faire lever son public. Entre deux chansons, les chanteurs à la tête du groupe, Lisa Cowbella et Kim Ho, s’amusaient à raconter des anecdotes cocasses à l’origine de certaines compositions ce qui arrivait parfois à faire réagir le public…
Dommage que l’atmosphère qui régnait dans la salle n’ait pas été à la hauteur de la qualité du spectacle offert par le groupe qui a tout donné.
PS I Love You
Ce duo, dont le dernier album Figure It Out (A Collection of Singles and EPs by PS I Love You) a été pratiquement unanimement encensé par la critique, a présenté une courte prestation plutôt tranquille, centrée sur l’essence de sa musique et de ses nombreux solos de guitares épatants. Alternant entre ses guitares et pédales à effets, Paul Saulnier en a mis plein les oreilles avec son timbre de voix plaintif particulier, pendant que Benjamin Nelson s’affairait à battre la cadence sur sa batterie. Un groupe à sonorités multiples qui est définitivement à découvrir si on aime l’indie rock dans son plus pur élément.
Casino
Le groupe gagnant du concours du Festival Diapason de l’an dernier avait l’honneur de réchauffer la salle et s’est acquitté de sa tâche avec succès. Le quintet a présenté quelques pièces de son répertoire avec une belle énergie en plus de s’adonner à une spectaculaire passe de percussions au milieu de la prestation. Un groupe qui évolue peu à peu et qu’il vaudra la peine de suivre dans le futur.
Photos en vrac
(par Karine Jacques)
Creature
Casino
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