Critique CD: Mogwai – Hardcore Will Never Die But You Will

Mogwai
Harcord Will Never Die, But You Will

La formation Écossaise Mogwaï est de retour avec un septième album studio portant le titre Hardcore will never die, but you will. Il contient 10 pièces instrumentales (ou presque), aucune de ceux-ci ne dépassant les 9 minutes comme Mogwaï nous avait habitué auparavant.

Cet album est une belle réussite avec sa musique évasive qui nous transporte vers des horizons structurés.

La recette Mogwaï, vous la connaissez ? Il suffit de quelques instruments lourds qui s’enchaînent tour à tour… Mélodieux, riche mais surtout accrocheur !

L’album débute avec White Noise, une pièce tranquille de 5 minutes qui se démarque à partir de sa dernière minute.

Ensuite, on a droit à la seule chanson comprenant des paroles, Mexican Grand Prix. Une pièce un peu plus joyeuse qui sert de 2e extrait radio. Rano Pano et Death Rays sont un peu plus sombres mais elles feront la joie des auditeurs grâce à sa fougue.

San Pedro, pour sa part, donne envie de vivre de s’éclater tandis que Letters to the Metro est le calme plat.

Une 2e pièce contient des paroles mais on utilise un effet très à la mode pour la voix : un « vocoder ». Il s’agit de la pièce George Square Thatcher Death Part et elle nous démontre que Mogwaï peut très bien utiliser ce genre d’instrument.

Un autre titre se démarque : You’re Lionel Richie. Elle a des allures de la pochette Can’t slow down de ce dernier, dans les années 80, mais parions que les membres de Mogwaï ont eu une brève pensée pour sa fille adoptive…Nicole !

Pour les fanatiques, la face-b du 7 pouces de Rano Pano, la très rock Hasenheide est fortement recommandée ou encore la version deluxe de l’album avec une chanson en boni de 26 minutes (!), Music For A Forgotten Future (The Singing Mountain).

Rappelons que Mogwai sera de passage à L’Olympia à Montréal, le 25 avril prochain.

On retient :
Rano Pano, San Pedro, Death Rays

On oublie :
Letters to the Metro, Too Raging to Cheers