crédit photo: Kim Black
Iron & Wine

Critique CD: Iron & Wine – Kiss Each Other Clean

Iron & Wine
Kiss Each Other Clean

Après quatre ans d’absence en studio, Samuel Beam, mieux connu sous le nom de Iron & Wine nous livre son plus récent album Kiss Each Other Clean. Paru sous l’étiquette de Warner Bros. Records, l’artiste nous propose 44 minutes d’un mélange éclectique de folk et de rock.

On y entend des synthétiseurs au même rythme que des saxophones, le tout ponctué de guitares acoustiques et de percussions. Chaque chanson semble avoir sa propre âme, sa propre panoplie d’instruments, et se démarque de la précédente.

Dans la première pièce, Walking Far From Home, on entend la voix de Beam passée dans un « phaser » (effet de modulation), ce qui lui donne un timbre étrange, tandis que les choeurs ambiants emplissent l’espace que le piano et les percussions n’occupent pas.

Ce morceau est suivi par Me & Lazarus, dont la basse est omniprésente et donne sa ligne directrice à la chanson, puis par le premier extrait radio Tree By The River et son carillon mélancolique.

Sonorités 70’s

Si les morceaux sont tous bien différents les uns des autres, on retrouve quand même une ligne directrice, qui n’est pas sans rappeler la musique des années 70. La prise de son elle-même transmet cette ambiance « vintage ». Les guitares ont un son assez brut et criard qui sied parfaitement aux autres instruments, qui sont aussi nets les uns que les autres.

En fin de compte, l’album dégage une atmosphère ambiante et se laisse écouter facilement plusieurs fois. L’ouverture proposée par Walking Far From Home est efficace, mais surprend; le début de cette pièce ne génère pas tout à fait une ambiance claire, mais la chanson prend sa place et le reste de l’album s’enchaîne toutefois sans la moindre hésitation.

Le graphisme de l’album mérite également une mention spéciale pour sa magnifique réalisation et ses couleurs.

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